Dans son numéro en kiosque du 6 septembre 2016, La Nouvelle Expression (LNE) rappelle l’origine de l’incident du Boeing 767, ‘‘Le Dja’’. Le journal indique que, «cette fois, ce n’est pas l’équipe managériale, mais les aéronefs. Après l’apparition des flammes sur le réacteur gauche du Boeing 767, vendredi dernier, on apprenait qu’à l’Aéroport international de Maroua Salak, ‘‘un corps étranger’’ se serait ‘‘malencontreusement retrouvé’’ dans un MA60 de la même compagnie». L’occasion pour le quotidien privé de revenir sur les incidents des avions de CAMAIR-CO depuis 2013.
En octobre 2014, Le Dja est immobilisé en Arabie Saoudite. «Voyage manqué pour les pèlerins camerounais en Arabie saoudite. Alors qu’ils se sont rendus en Terre sainte pour s’acquitter de leurs devoirs religieux, les pèlerins camerounais sont bloqués en Arabie saoudite. En cause, une panne du Boeing 767 encore appelé le Dja, attendu pour effectuer la liaison entre l’Arabie Saoudite et le Cameroun. D’après les informations données à cette époque, on apprend que c’est une panne constatée par l’équipage pendant la phase de décollage de l’avion qui a forcé le pilote à retourner. La panne, dont l’origine n’a pas été définie, va finalement clouer l’appareil sur le tarmac de l’aéroport de Djeddah pendant plusieurs jours».
En juin de cette même année, une panne hydraulique cloue le Boeing 767-300 à Addis-Abeba. «Quelques jours après sa sortie des ateliers d’Ethiopian Airlines, une panne hydraulique est détectée. L’avion avec à son bord 300 passagers enregistrés sur la ligne Douala-Paris est cloué au sol. En l’absence de dispositif de maintenance de l’aéronef à l’Aéroport international de Douala, les passagers sont prisés de descendre. L’avion, quant à lui, est reconduit à Addis-Abeba pour effectuer les révisions».
Mai 2013, un vol Paris-Yaoundé, atterrit à Douala. «Des passagers du vol Paris-Yaoundé sont contraints d’atterrir à l’Aéroport international de Douala. Alors que les passagers s’indignent du changement de programme non signalé, c’est plutôt autre chose qui préoccupe l’équipage. Une panne détectée dans l’avion, et qui exige une maintenance de réparation d’urgence. La panne va durer plusieurs mois. L’avion ne sera remis en circulation qu’en avril de la même année», raconte le journal.
Un rappel qui démontre que le nouveau directeur général Ernest Dikoum a du pain sur la planche.