Actualités of Thursday, 9 June 2016

Source: cameroon-tribune.cm

Transport interurbain: Plus de 111 accidents en cinq mois

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Ces chiffres alarmants de la nationale n°5 ont donné lieu à une réunion de travail mercredi dans les services du gouverneur à Douala.

Du 1er janvier 2016 au 31 mai 2016, la région du Littoral a recensé 111 cas d’accidents sur la nationale n°5 Douala – Nkongsamba – Ouest.

Avec 79 décès, 253 blessés et d’importants dégâts matériels. Ces statistiques concernent uniquement les données prises sur les lieux d’accident.

Des données communiquées par Samuel Dieudonné Ivaha Diboua, gouverneur de la région du Littoral, lors de la séance de travail organisée dans ses services le 8 juin 2016 à Douala.

Il était notamment question d’examiner les raisons du taux croissant des accidents de la route observés dans la région du Littoral depuis le début de l’année 2016 et d’y apporter des solutions.

Une urgence dans le contexte actuel de début de vacances scolaires et de préparation aux échéances sportives internationales qui attendent le Cameroun.

Deux aspects qui vont voir une hausse du transport inter-urbain afin de desservir les différentes villes.

Acteurs invités aux échanges : syndicats de transporteurs inter-urbains, promoteurs d’agences de transport, conducteurs, responsables des centres de visite technique, administration et autorités concernées par la gestion des transports, etc.

Pour arriver aux solutions, il a fallu revenir en premier lieu sur les causes du caractère accidentogène des axes dans la région : le mauvais état des véhicules et des routes, les rudes conditions de travail des conducteurs, l’excès de vitesse, l’encombrement de la chaussée par des véhicules, sans signalisation, entre autres.

Les camions notamment ont été annexés sur ce dernier point comme de véritables engins de la mort, très impliqués dans les accidents.

Au terme des interventions, rappelant que les accidents de la route sont l’affaire de tous, le gouverneur a fait quelques recommandations : d’abord, il faut sensibiliser les usagers.

Ensuite, il faut bien former les chauffeurs avant qu’ils ne conduisent des véhicules et ne transportent des vies humaines.

Revoir leurs conditions de travail dans le sens de leur amélioration, avec la nécessité, l’obligation même de leur accorder du repos.

Egalement, il a été demandé aux agences de transport d’être plus professionnelles, aux responsables des centres de contrôle d’être plus objectifs dans la délivrance de la visite technique.

Quant à l’état des routes, promesse a été faite de saisir les hautes autorités afin d’assurer un meilleur entretien de ces infrastructures.

Les populations n’étaient pas en reste pour Samuel Dieudonné Ivaha Diboua, auxquelles, il leur a demandé d’être particulièrement exigeantes dans le choix des agences de voyage à qui elles confient leur vie.

Les références en matière de transport interurbain, on les connaît.