Après sept mois d’activités, les usagers commencent à se questionner sur le véritable état de santé de ses véhicules «neufs et tropicalisés».
A en croire notre confrère Mutations, la Société de transports et d’équipements collectifs de Yaoundé (STECY) «vit au rythme de dysfonctionnements».
Pourtant rendu à ce jour elle n’a que sept mois d’activités dans la capitale du Cameroun. Dans son édition du 3 novembre 2017 le quotidien Mutations qui lui consacre tout un dossier, rapporte que ses véhicules censés être «neufs et tropicalisés» tombent de plus en plus en panne, au point où on en est arrivé à s’interroger sur leur réel état de santé.
Outre cela on note que dans certains de ces engins, la climatisation est absente. Notre confrère rapporte par ailleurs que selon un convoyeur de la société, celle-ci connaît aussi «d’énormes problèmes financiers» et on parle même déjà d’arriérés de salaire.
Pour Jean Marie Mbega chargé de la communication de STECY, tout ce qui est suscité comme actuels problèmes de la société qui dessert Yaoundé ne vise qu’à ternir son image. «Pas d’arriérés de salaires à ce jour à STECY. L’entreprise ne doit à aucun employé son salaire.
Aucun problème technique réel à souligner non plus. Le service de maintenance fait des efforts pour que les bus fonctionnent», déclare-t-il dans les colonnes du journal. Cependant Mutations note que «les menaces de grève qui proviennent en ce moment des employés du transporteur urbain décrédibilisent totalement les déclarations de ce cadre».
Pour ce qui est des pannes qu’enregistrent les bus, Jean Marie Mbega indique «qu’elles seraient dues au mauvais état des routes». Rappelons que ces engins ont été mis en circulation en février dernier. Et STECY a débuté ses activités à Yaoundé le 25 mars 2017.