Il est évident que la situation économique du Cameroun se trouve dans une posture qui inquiète. Pour illustrer cet état de chose, de nouveaux métiers dans le secteur informel. Parmi ses métiers celui de moto taximan vulgairement appelé "benskin" s'est vulgarisé avec une vitesse ahurissante dans nos villes et campagnes. Toutefois, malgré cette accentuation, il se trouve que malheureusement sur un plan purement institutionnel, leur reconnaissance reste une pure affabulation.

Voilà donc une situation qui devrait interpeller au plus haut point le régime en place à travers le ministère des transports, mais également toutes les mairies de ville dans les 10 régions que compte le Cameroun.
En effet, du fait du chômage endémique qui touche le pays, de nombreux Camerounais se lancent dans des métiers pour assurer la survie de leur quotidien et de leur famille. Toutefois, le constat qui se dégage dans ce secteur, c'est le fait que près de 70% de ces moto-taximen ne disposent pas de permis de conduire. Ce chiffre qui est le résultat d'une enquête menée par un syndicat des consommateurs est révélatrice de la situation préoccupante de ce secteur.
De même, dans cette enquête, il est aussi révélé que sept accidents sur dix qui ont lieu dans nos villes actuellement sont causés dans ce secteur d'activités. De plus, il est apparu une nouvelle forme de banditisme dans ce milieu qui consiste à extirper et arracher les sacs voire de l'argent à des personnes par le canal de ces moto-taximen dont la plupart sont des bandits de grand chemins. Ce métier issu du chômage endémique qui sévit actuellement au Cameroun devrait trouver un cadre adéquat mis en place par le gouvernement à travers des séances de formation en conduite de ce genre d'engins. Une chose qu'on espère trouvera clairement une situation car la situation est grave et si rien n'est fait, les cas d'accidents et incivisme continueront en mode crescendo.