Depuis plusieurs jours, les médias camerounais et internationaux spéculent sur une imminente arrestation du Secrétaire général de la présidence de la République. Ferdinand Ngoh Ngoh selon les sources, aurait abandonné son poste depuis une semaine déjà. Paul Biya jusqu’ à présent entretient le flou autour de cette affaire en gardant le silence.
Au RDPC, certains doutent de l’existence du fameux mandat d’amener. Sur Equinoxe Tv, Benoît Feudjeu, cadre du RDPC estime que la présidente du Tribunal Criminel spécial n’est pas habileté à émettre un mandant à l’encontre du secrétaire général de la présidence de la République.
« J'émets des reverses là-dessus [un mandat d'amener contre le SGPR, Ndlr] parce que je n'ai pas encore vu. S'il existe, il y a problème. Parce que j'apprends que c'est la présidente du TCS qui aurait émis cette convocation. Or si je me réfère à la loi, je pense que c'est le parquet qui a le droit d'émettre un mandat d'amener. », a-t-il déclaré.
Ngoh Ngoh furieux
Selon les sources, depuis sa résidence où il est retranché, Ngoh Ngoh compte sur les éléments du Bataillon d’Intervention Rapide (BIR) formés par les israéliens pour éviter son arrestation. Les proches du SGPR qui sont encore en contact avec lui révèlent qu’il ne se reproche de rien. Une source qui a souhaité garder l’anonymat, le sujet étant sensible, explique pourquoi le secrétaire général de la présidence de la République n’a pas répondu à la convocation des juges du tribunal Criminel spécial.
« Toujours selon son entourage, Ngoh Ngoh a refusé d’aller se faire auditionner car aucun indice sérieux ne justifie qu’il soit visé dans le cadre de cette procédure et donc, entendu. D’après ses partisans, les détournements et autres irrégularités dénoncés par le rapport de la Chambre des comptes de la Cour suprême sont antérieurs à la création au sein de la présidence de la fameuse task force à laquelle le gouvernement avait délégué la gestion de la riposte anti-Covid », écrit Jeune Afrique.