Après le décès de Joseph Owona, des paroles du passé refont surface, jetant une lumière controversée sur son rôle et ses affiliations. « Si les anglophones insistent sur le fédéralisme, les Betis feront sécession », aurait-il déclaré.

La question émerge : Joseph Owona était-il le représentant des Betis ou simplement leur porte-parole ? Ou bien, cultivait-il un sentiment d'appartenance à une communauté considérée comme propriétaire du Cameroun ?

La déclaration énigmatique de Joseph Owona, évoquant une possible sécession des Betis en cas d'insistance anglophone pour le fédéralisme, suscite des interrogations profondes. Si certains voient en lui le défenseur des intérêts de sa communauté, d'autres interprètent ces mots comme une menace voilée.

La question de savoir si Joseph Owona était le représentant officiel des Betis ou s'il exprimait simplement ses propres convictions demeure délicate. Ses prises de parole peuvent être perçues comme une expression individuelle ou comme la voix d'une communauté se revendiquant comme une force motrice du pays.

La dernière question soulevée par ces paroles controversées concerne le sentiment d'appartenance à une communauté considérée comme propriétaire du Cameroun. Ces propos suggèrent une vision particulière de la nation et ouvrent une réflexion sur la diversité et l'unité au sein du pays.

Au-delà du décès de Joseph Owona, ces déclarations ajoutent une dimension controversée à son héritage. Elles incitent à une réflexion posthume sur la diversité, la représentation communautaire et la manière dont les leaders perçoivent leur rôle dans la construction nationale.

Avec ces révélations, une ombre plane sur le passé de Joseph Owona, rouvrant des débats sur l'identité nationale et les dynamiques complexes qui ont marqué l'histoire du Cameroun. Les jours à venir pourraient être marqués par des discussions approfondies sur la signification de ces paroles et leur impact sur la perception de l'unité nationale.