Dans une nouvelle tribune, Arlette Framboise Doumbe Ding soulève une question pertinente et critique le contexte sociopolitique du Cameroun marqué par la montée du tribalisme et de la xénophobie. Elle remet en question la signification de la fête de l'unité dans un pays où ces problèmes persistent.

En souhaitant bonne fête à tous les Camerounais à l'occasion de la fête de l'unité, Arlette Framboise Doumbe Ding souligne l'incohérence apparente entre la célébration de l'unité nationale et la réalité du tribalisme et de la xénophobie qui existent dans le pays. Elle met en évidence le paradoxe d'un régime qui permet la prolifération de discours haineux et de divisions, pour ensuite célébrer l'unité nationale.

L'autrice souligne le besoin de donner un véritable contenu à ce concept d'unité avant de célébrer la fête de l'unité. Elle exprime sa confusion face à la coexistence de discours de haine, de xénophobie et de tribalisme avec une célébration supposée représenter l'unité nationale. Elle remet ainsi en question l'authenticité et l'intégrité de cette célébration.

En mettant en lumière ces contradictions, Arlette Framboise Doumbe Ding appelle à une réflexion profonde sur la situation du Cameroun et sur la nécessité d'agir contre le tribalisme et la xénophobie. Elle souligne l'importance d'un engagement réel pour l'unité nationale, qui ne peut être réalisé que par le rejet des discours de haine et des divisions.

Cette courte tribune souligne donc l'importance d'une réflexion critique sur la signification de l'unité nationale et appelle à une action concrète pour combattre les maux du tribalisme et de la xénophobie qui menacent cette unité. Il met en évidence l'incohérence entre la célébration de l'unité et la réalité sociopolitique du pays, invitant ainsi les autorités et les citoyens à prendre conscience de cette contradiction et à œuvrer véritablement pour une unité nationale authentique.



Le 20 Mai 2023 ,
Jour de la fête de l'unité au Cameroun.
Tout en souhaitant bonne fête à tous les Camerounais, j'aimerais poser la question que le contexte sociopolitique du pays marqué par la montée du tribalisme et de la xénophobie impose de poser tout naturellement.
En effet, quelle peut bien être la signification de la fête l'unité pour des tribalistes xénophobes qui disent<< rentrez chez>> ?
Célébrer un tel événement devrait embarrasser le régime de Yaoundé qui les laisse faire. Puisque c'est une incongruité de laisser prospérer le tribalisme, la haine et les divisions pour ensuite célébrer l'unité nationale. C'est un non sens , sinon de l'hypocrisie .
Je pense qu'il est important de donner un contenu à ce qu'on appelle unité au Cameroun avant de célébrer la fête de l'unité. Je suis confuse parceque je ne comprends pas qu'on laisse prospérer les discours de haine, la xénophobie et le tribalisme pour ensuite célébrer l'unité. Quelle unité donc ?
AFDD