La Constitution du Cameroun va être modifiée. Ce n'est plus qu'une question de jours, selon Me Alice Nkom, avocate de renommé internationale au Cameroun.

Selon l'avocate, le régime Biya a initié un projet de "tripatouillages constitutionnels en cours au Cameroun".

Pour le moment, l'on ne sait pas les articles des Constitutions qui seront modifiés. L'avocate ne le dévoile pas encore. Mais elle donne quelques indices:

"Ce soir à 21h00 Romaric Tenda et Raoul Patrick Bifeyihok reçoivent dans l'émission "DU TIC AU TAC", Me. Alice Nkom l'avocate d'Amadou Vamoulké.
Elle promet de donner sur les antennes de G&J MEDIA des informations inédites qui cachent une volonté d'écarter son client des tripatouillages constitutionnels en cours au Cameroun. Soyez des nôtres ce soir pour un autre excellent moment de télé. Vous pouvez également participer à l'émission en posant dès à présent vos questions", annonce t-elle dans une publication sur sa page Facebook.

Un chemin tracé pour Franck Biya

Depuis quelques mois, des activistes et acteurs politiques de l'opposition ont dénoncé un projet de transfert de pouvoir de gré-à-gré à un membre du sérail, soit par une modification de la Constitution et la nommination d'un Vice-président du Cameroun, en la personne de Franck Biya.

Ce projet qui avait été annoncé mais pas encore réalisé a donc été réactivé, à lire Me Nkom.

"La modification de la constitution Camerounaise est en cours de téléchargement pour la nomination d’un 'Vice président' en vue d’une passation de pouvoir de gré à gré.

Le cartel de Yaoundé et sa milice manœuvrent en coulisses pour se maintenir au pouvoir une fois de plus, même après Paul Biya. Le choix du successeur du tyran dictateur Paul Biya est déjà fait et validé par Le cartel et l’ensemble de la milice. Celui-ci aura pour rôle de continuer les œuvres du système sous les ordres du grand maître, en convalescence dans son village, en attendant son départ éternel. L’objectif est de se maintenir une fois de plus au pouvoir pendant 50 ans supplémentaires", écrivait d'ailleurs il y a quelques mois, l'activiste Calibri Calibro.

Et il n'est pas le seul. Le projet d'un transfert de pouvoir à travers une modification de la Constitution camerounais avait déjà été dénoncé par le président du MRC, le prof Maurice Kamto en 2020.