Actualités of Tuesday, 31 January 2023

Source: www.camerounweb.com

Triste fin du SDF: violente bagarre entre des cadres du parti (vidéo)

Scène de bagarre play videoScène de bagarre

La scène se passe au siège régional du SDF à l'ouest. D'après des informations parvenues à la rédaction de CamerounWeb, des cadres du parti politique ont tenté de faire une réunion, alors que d'autres s'y opposaient.

Les discussions ont très vite tourné à une bagarre et le siège en un ring de boxe, où des acteurs d'un même parti politique en sont venus aux mains, ou presque.

Cette scène digne d'un film de scandale, est l'une des images honteuses d'un parti historique qui semble vivre ses derniers jours, devant son président historique qui ne veux pas non plus laisser les affaires en passant la main à un autre, de manière démocratique.



Jean Michel Nintcheu traîne John Fru Ndi devant les tribunaux


Un exploit d’huissier parvenu à notre rédaction ce 29 janvier 2023 expose une assignation en annulation de quatre actes pris par Ni John Fru Ndi et un audit des comptes à la requête de 32 cadres du parti.

Le Chairman et le secrétaire général de son parti sont priés « d’avoir à se retrouver et comparaître en personne le 9 février 2023 à 7 heures mn précises par devant le tribunal de grande instance de Mfou, statuant en chambre civile et siégeant à la salle habituelle de ses audiences du palais de justice de cette ville ».

De manière générale, on apprend que les 32 requérants sont tous des hauts cadres du Sdf, ayant occupé des hautes fonctions à divers titres. C’est au cours de l’année 2022, déclarent les plaignants, alors que le parti devrait s’occuper à préparer le prochain Congrès électif des membres du Comité exécutif national (Nec), qu’ils sont plutôt surpris d’assister à « une série de manœuvres anti statutaires qui ternissent l’image de leur parti aux de yeux de l’opinion publique camerounaise ». Ils poursuivent en indiquant que ces « manœuvres sordides et inacceptables, anti démocratiques » n’ont pas trouvé de solutions à l’intérieur du parti, malgré leurs réclamations et revendications. Ils insistent n’avoir reçu en retour qu’insultes et menaces d’expulsion.


C’est d’ailleurs pour cette raison qu’ils estiment être malgré eux dans une posture de saisir la justice pour obtenir le respect des statuts du Sdf, « lesquels statuts ont toujours protégé le parti de la déstabilisation de scission mais qui sont désormais piétinés par les résolutions sus dénoncées ».

Spécifiquement, ces annulations portent tour à tour sur les Résolutions des comités exécutifs nationaux des 23 juillet 2022 et 10 décembre 2022 ; de la Décision N°0033/022 signée le 7 juin 2022 par le président du Sdf portant désignation des membres du Shadow cabinet ; du communiqué signé le 24 juillet 2022 par Mme la Secrétaire générale du Sdf sur la communication et enfin de la décision N°001/022 du 7 juin 2022 cooptant les membres du Comité exécutif national. Cette assignation a été donnée au Chairman du Sdf et au Secrétaire général du Sdf.

Parmi les requérants, on compte sa Majesté Tchatchouang Paul, ancien vice-président de l’Assemblée nationale, ancien-vice-président du Sénat, deuxième vice-président du Sdf; Mahop Scholastique, 3ème vice-présidente nationale du Sdf; Kumase John, secrétaire national à l’organisation du Sdf, ancien maire de Douala 4ème; grand conseiller à la Communauté urbaine de Douala; Tsomelou Jean, ancien député à l’Assemblée nationale, ancien président du groupe parlementaire des Sénateurs du Sdf, ancien secrétaire général du Sdf, entre autres. Comme on le voit, la bataille sans merci au sein du Sdf se déporte devant les tribunaux, telle la dernière semonce avant le schisme ouvert entre les deux camps irréconciliables.