• Il a reçu plusieurs coups de machettes

• Les gendarmes de Paul Biya en sont auteurs

• L'un des terribles gendarmes s'appelle Ngoh


C'est la tristesse dans les cœurs à Bafoussam. Des gendarmes ont infligé des coups de machette à un danseur traditionel qu'ils accusent d'avoir sali un des leurs.

La victime danseur traditionnel était en pleine activité lors du festival Nyangnyang. Des gendarmes présents sur les lieux vont s'opposer et empêcher certains villageois de pratiquer leur culture en empêchant la tenue de l'événement.

L'un des danseurs sera donc arrêté. Il a reçu un coup de menotte dans la tête et traîné à la brigade de Makambou où il recevra 100 coups de machette dont 80 dans la plante des pieds et 20 autres dans le dos.

C'est encore plus triste si l'on se rend compte du motif pour lequel il a été battu ainsi. On lui reproche d'avoir sali un gendarme en dansant.

Une première liste de noms des auteurs de cette torture a été révélée. C'est le lanceur d'alertes Nzui Manto qui l'a publié.

Ces gendarmes sont entre autres ENGO DAVID, ATEBA et NGOH.

« Ils torturent les gens ici tous les jours et disent que nous sommes bamileke et eux, beti bulu », laisse-t-on entendre.

« Il s'agit des mêmes noms (Mba'a, Ela'a, Mvondo, Bomo) qui torturaient, tabassaient, humiliaient des manifestants lors des marches pacifiques avant de les jeter en prison. Avez-vous déjà entendu un gendarme ou policier Ekwala, Tamunang, Ngassa, Ahmadou torturer un citoyen à Ebolowa ? À Sangmelima ? J'encourage les populations à envahir cette brigade qui héberge des criminels en tenue afin de dire non à la barbarie et au tribalisme », a indiqué Nzui Manto.