Le drame est survenu lors d’une partie de baignade dans le fleuve, samedi 11 mars dernier. En cette période de grande canicule où la température frôle, de temps en temps, les 40°C, voire plus, les parties de baignade constituent les loisirs de prédilection pour bon nombre de citadins de Garoua, la capitale du Nord, adossée au fleuve Bénoué. Malheureusement, ce loisir préféré se transformera en drame pour trois jeunes adolescents de cette métropole régionale.
Le samedi 11 mars dernier, en effet, les jeunes gens, les nommés Djenornodé Judicaille, 22 ans, Maïdoum Kalep, 14 ans et la jeune Houpenwou Fotso Olive, 17 ans, sont passés de vie à trépas, après s’être noyés dans les eaux du fleuve Bénoué, au lieu dit « Maïssaba », au quartier Ouro Talaka-Garoua.
Les deux jeunes gens tentaient de sauver deux de leurs compagnonnes dont la jeune Houpenwou Fotso Olive, qui se noyaient. Ne maîtrisant, comble de malheur, pas les techniques de sauvetage en matière de noyade et de surcroît, entrainés par des courants d’eau vers la partie profonde du fleuve, les deux et la jeune fille ont trouvé la mort par la suite.
Alertés, des riverains et quelques témoins de la triste scène se sont jetés à l’eau dans l’intention de sauver les jeunes gens. Il était trop tard. Ils ne réussiront qu’à repêcher de l’eau les corps inertes des deux jeunes hommes, à savoir Djénornodé Judicaille et Maïdoum Kalep.
Le corps de la jeune Houpenwou Fotso Olive quant à lui, ne sera retrouvé que 24 heures plus tard, par des pêcheurs. Et ce, à environ 3 kilomètres du lieu où s’est produit la noyade.
Suite à ce drame, les parents des victimes ont interpellé les autorités de la place en leur demandant d’avoir aussi un œil sur ces loisirs réputés dangereux auxquels se livrent de plus en plus les jeunes.