Né le 15 octobre 1930 à Kikaikelaki un petit village du clan Nso de Kumbo, province du Nord-Ouest, Christian Wiyghan Tumi fréquenta les séminaires au Cameroun et au Nigéria. Il s'était formé en tant que professeur à l'école normale au Nigeria. Il convainc ses parents de rentrer au Cameroun à la fin des années 1950. Avant que Mgr Rogan de Buéa transfère Christian Tumi au grand séminaire d'Enugu au Nigeria, l'histoire rendue publique sur sa vie ne mentionne par sa présence au petit séminaire d'Akono, à la même époque ou de la même promotion que feu Mgr Jerôme Owona Mimboé.
Durant ses études à Akono, le jeune Christian Tumi se serait éprise d'une fille du village Elig-Mfomo par Bikop. De leur union sont nées deux filles, la première, Caroline en 1958, et la deuxième Angeline. Mais leur mère épousa (ensuite) un journaliste de la promotion de feu Henri Bandolo, Monsieur Edogue de la SOPECAM, dont Caroline et Angéline portèrent le nom.
Christian Tumi alla à Londres, puis il obtint une licence en théologie à Lyon et un doctorat en philosophie à l'Université de Fribourg, en Suisse. Il fut ordonné prêtre en 1966 à Buéa, avant d'évoluer pour être évêque de Yagoua, puis archevêque de Garoua. Certaines circonstances voulurent que Mr. Edogue soit affecté à Garoua comme directeur de la SOPECAM à la même époque, en compagnie de son épouse et de Caroline et Angéline. Et Edogue mourut à Garoua. Mgr Christian Tumi envoya Caroline Edogue en Allemagne, où elle étudia l'ophtalmologie. Quand elle rentra au Cameroun, Tumi l'embaucha et lui confia le poste d'ophtalmologue au St Elizabeth General Hospital Shisong, Nord-Ouest. Puis Tumi la fit embaucher à la banque BIAO Nord Cameroun.
Quand Monseigneur Yves Plumet était revenu de Yaoundé où il avait rencontré Paul Biya, il demanda à Caroline de lui changer des francs français en francs CFA. Il semble que Caroline fut la dernière personne qui l'avait vu vivant le 2 septembre 1991 à 19 heures, pour lui remettre les francs CFA. L'évêque français fut retrouvé sur son lit le lendemain, mort, étranglé probablement à 20 heures la veille. Caroline s'était mariée avec un cadre de la SONEL, du nom de Manga. Ils avaient habité à Biyem-assi à Yaoundé. En plus de la fille que Caroline avait eu en Allemage, ils avaient eu un garçon. Monsieur Manga divorça d'elle après la mort de Mgr Yves Plumey. Martin Belinga Eboutou et Adalbert Ndzana ramenèrent Caroline Edogue ex-madame Manga du nord Cameroun et lui donnèrent le poste de secrétaire de Mgr Adalbert Ndzana à l'archevêché de Mbalmayo, qu'elle tint pendant huit ans.
Pendant ce temps, Angéline Edogue, sa soeur et fille de Tumi, était mariée à un français, à qui elle présentait l'Abbé Janvier Essama de l'archidiocèse de Mbalmayo comme son cousin. Mais en réalité Angéline entretenait des relations adultérines avec le prêtre Essama. Un jour, de retour inattendu d'Akonolinga où elle menait un projet de 50 millions FCFA, Angéline trouva l'Abbé Janvier Essama et Mgr Adalbert Ndzana en flagrant délit de relations sexuelles homosexuelles dans la chambre du prêtre à Mbalmayo.
Le mari d'Angéline avait lui aussi découvert des images des ébats amoureux de son épouse avec l'Abbé Essama et menaçait de tout balancer à la presse. Un jour, Angéline vint récupérer sa sœur Caroline à l'archevêché et Mgr Adalbert Ndzana les retint pour prendre un repas à trois. De retour, Angéline se plaignit de maux de tête, et dans l'heure qui suivit, elle fut foudroyée d'une mort subite.
Pour effacer tout bruit, Adalbert Ndzana muta Janvier Essama, en lui offrant le Collège Marie Bernard de Nkoabang, BP 14 Mfou, près de Yaoundé, que ce prêtre continue de diriger aujourd'hui.
Plus tard, Adalbert Ndzana se plaignait de Caroline, la soupçonnant de distraire son argent, et elle se défendait de n'avoir pas vu son argent. Caroline n'en pouvant plus, lui cria à la face: «Suis-je secrétaire de nom? Je suis toujours en location alors que tu construis des maisons pour toi même et les tiens!». Une fois, Mgr Ndzana s'écria devant des personnes, parmi lesquelles notre informateur: «On m'a envoyé cette fille de Tumi pour m'épier»...
Un jour, Adalbert Ndzana alla au marché avec elle et ils mangèrent ensemble. Quand elle rendra chez elle, Caroline Edogue ex-épouse Manga mourut subitement. Elle était empoisonnée. Accusé de détournement des fonds qu'une française d'origine camerounaise avait mis pour construire un sanctuaire marial à Nkolmebem, près de Mbalmayo, Adalbert Ndzana fit assassiner la mère de cette dame charitable, qui le traduisit en justice pour vol aggravé, viol, mauvaise gestion et meurtre. Il démissionna de ses fonctions d'archevêque. Par nomination en date du 27 décembre 2016, annoncée officiellement par le Saint-Siège ce 28 décembre, le pape François accepta la renonciation de l’évêque, Mgr Adalbert Ndzana. Cet évêque de la honte, Adalbert Ndzana, est refugie au Vatican, semble-t-il.