Actualités of Tuesday, 22 March 2016

Source: cameroon-info.net

Tsimi Evouna porte plainte contre le DG de Camwater

Le délégué du gouvernement auprès de la CUY, Gilbert Tsimi Evouna Le délégué du gouvernement auprès de la CUY, Gilbert Tsimi Evouna

Une accusation de détournement d’un montant de 360 millions de Fcfa pèse sur Alphonse Ondoa Akoa le directeur général de la Camwater récemment nommé alors qu’il assumait la fonction de secrétaire général de la Communauté urbaine de Yaoundé.

L’information est traitée dans les colonnes du journal L’Epervier édition du 22 mars 2016 en kiosque. Le journal s’interroge sur ce qui se passe entre Gilbert Tsimi Evouna le délégué du gouvernement auprès de la communauté urbaine de Yaoundé (Cuy) et son ancien secrétaire général Alphonse Ondoa Akoa. Le journal livre des raisons diverses qui tentent d’expliquer la situation qui prévaut entre les deux hommes.

«L’un le délégué du gouvernement veut se décharger d’une affaire qui pourrait l’impliquer, alors que l’autre, son ancien ancien secrétaire général, aura déjà pris des tractations financières mafieuses vécues au sein de la Communauté», écrit L’Epervier.

Le journal relate que les faits remontent bien avant la promotion d’Alphonse Ondoa Akoa au poste de directeur général de la Cameroon Water Utilities Corporation (CAMWATER).

«Le successeur de Jean William Sollo à l’époque secrétaire général de la Cuy serait accusé d’avoir ordonné un double paiement d’un montant de 360 millions. Au sein de la famille politique Béti, il se raconte que la nomination d’Alphonse Ondoa Akoa à la Camwater intervient au moment où une certaine inadéquation régnait entre lui et le tout-puissant Tsimi Evouna Gilbert. Plus gênant encore, l’homme fort d’Oyom-Abang et leader politique du Mfoundi a été malencontreusement surpris de la promotion de son secrétaire général.», écrit le journal.

Au sujet des relations entre les deux hommes le journal dit que le secrétaire général avait entre autres la charge de traiter les dossiers courants liés à l’administration, de gérer le personnel et de proposer une certaine démarche politique au délégué.

«Il a délégation de signature au cas où le délégué le lui autorise dans les affaires financières», ajoute le journal qui conclut en demandant si «Gilbert Tsimi Evouna ne serait-il pas en train d’allumer un feu qui ne pourra pas esquiver ?».