• Les Lions se sont qualifiés pour la Coupe du monde 2022
• Arol Ketch heureux de cette qualification, a envie d'être fier d'être Camerounais
• Mais il dit qu'il ne pourra pas l'être à cause du Minat Atanga Nji
Dans une publication ce mercredi, l'activiste a exprimé partiellement sa joie d'être camerounais, suite à la qualification des Lions pour la Coupe du monde 2022. Seulement, sa joie a été de très courte durée.
La joie d'Arol Ketch s'est arrêtée aussitôt qu'il s'est rappelé que le ministre de l'Administration territoriale, Paul Atanga Njio est aussi camerounais comme lui, Samuel Eto'o et les autres Lions Indomptables.
"Souvent , tu as envie d’être fier d’être camerounais; et puis, tu te rappelles que même Atanga Nji est aussi camerounais. La terre est sale!", a-t-il écrit dans une publication sur sa page Facebook.
La qualification inattendue
l’Algérie avait pris une sérieuse option lors du barrage aller, en réussissant l’exploit de battre les Lions indomptables chez eux (1-0). Le match d'hier, les Fennecs le jouaient en plus dans un stade où ils n’avait jamais perdu, en 43 matches…
Mais ils ont été bien trop imprécis offensivement, à l’image d’Islam Slimani qui aurait pu ouvrir le score d’entrée (2’) ou encore de Youcef Belaïli (28’) qui aurait pu répondre au but d’Eric Maxim Choupo-Moting, à l’affût d’une faute de main de Raïs M’Bolhi (1-0, 22’).
Une erreur rattrapée en deuxième période, quand le gardien des Fennecs réalisait un superbe double arrêt devant Léandre Tawamba et Martin Hongla (68’) et sauvait son équipe qui, quand elle ne manquait pas de justesse, butait sur un André Onana solide sur sa ligne (55’). Conséquence : aucune des deux sélections ne trouvait l’ouverture en deuxième période et elles se dirigeaient vers une prolongation.
Sur un centre d’Ahmed Touba, tout juste entré en jeu, Islam Slimani croyait délivrer tout un peuple. Mais son but était refusé par l’arbitre, qui jugeait que l’attaquant avait touché le ballon du bras (99’). Ce n’était que partie remise. Car après avoir été encore frustrée par Onana (105’, 111’), l’Algérie trouvait enfin l’ouverture.
Touba, auteur d’une entrée remarquable, poussait le ballon de la tête dans le but, sur un corner tiré par Rachid Ghezzal, lui aussi remplaçant au coup d’envoi (1-1, 118’). Un coaching payant. Sauf que dans la foulée, au bout du temps additionnel de la prolongation, Toko-Ekambi traînait dans la surface pour reprendre une déviation de la tête de Michael Ngadeu (1-2, 120+4’). Un scénario dingue.