Diane Yangwo, victime de violence conjugale, est décédée et son mari qu’on croyait qu’il allait rester un moment en prison vient d’être libéré après quelques mois. La collègue de Diane Yangwo témoigne.

Bonjour, je suis la collègue et amie de Diane Yangwo. Je voudrais vous apporter certaines confidences de la défunte.

Son époux bossait à la SC, boulot obtenu par les relations de sa femme et c’est dans cette banque que Diane avait son compte. Au départ c’est lui qui détenait la carte bancaire de Diane et touchait son salaire.

Diane était wedding planner et avait ses petites entrées en dehors de son salaire. Là l’amour était doux, il n’y avait pas trop de disputes. Ils ont après décidé de lancer le chantier sur le terrain qu’avait acheté Diane avant leur union. Un jour le bon monsieur a fait le faux et a contracté un crédit de 5 millions au nom de sa femme sans qu’elle ne le sache.

Alors plusieurs mois après une dispute basée sur l’infidélité de son époux, et du fait qu’il ne rationnait plus normalement, elle a décidé d’arracher sa carte bancaire et dès lors a découvert le prêt à la banque, son époux était incapable de lui dire ce qu’il avait fait avec cet argent. C’est dès lors que le salaud a commencé à être violent envers elle. Le remboursement de ce crédit est fini environ 6 mois avant sa mort. Son époux lui avait demandé d’en prendre un autre et elle a refusé. D’où les dernières tensions.

Diane avait participé trois ou 4 fois à l’émission Paroles de femme sur Équinoxe. Chaque participation lui a valu de la bastonnade car selon sa belle-famille, elle montrait au monde entier que son mari ne la commande pas.

Il faut mentionner que ce gars-là battait en présence de sa maman (mère de l’homme car Diane était orpheline de père et de mère) et de ses frères sans que ces derniers ne bougent le doigt. Tous les hommes de cette famille sont violents, leur papa faisait pareil à leur maman qui demandait souvent à Diane de supporter comme elle. Diane était battu au point d’être nue devant ses beaux-frères, ce salaud lui laissait des blessures au corps et des fractures. Elle a porté plainte plusieurs fois mais était menacée par sa belle-famille qui lui demandait d’abandonner.

Ses belle-sœur lui disaient « remet lui l’argent qu’il te demande et la paix reviendra ». Son époux lui disait toujours qu’il va la tuer et on ne lui fera rien. Aujourd’hui, je lui donne raison car il est libre.

Il n’a jamais eu de remords ni mal par rapport à son acte. La preuve c’est que le jour où elle est décédée, pendant que la famille de Diane était à sa poursuite, il a demandé à ses frères de protéger sa voiture. En plus sa cellule était équipée de téléviseur et autres car il avait été gardé seul pour le protéger des détenus qui voulaient sa peau.