Elle a officiellement pris ses fonctions de commissaire chargée des ressources humaines, de la science et de la technologie au sein de la Commission de l’Union africaine le 3 juillet dernier, à l’ouverture des travaux de la 29e Conférence des Chefs d’État et de gouvernement de l’organisation panafricaine qui se tenait au siège de cette institution à Addis-Abeba en Éthiopie.
La toute nouvelle commissaire aux ressources humaines de l’Union africaine a reçu un accueil chaleureux à son arrivée samedi. Élu à cette haute fonction le 30 juin 2017, le Pr Sarah Mbi Enow Anyang Agbor était encore toute émue à son retour au bercail samedi après-midi.
Selon le récit de Cameroon Tribune en kiosque ce lundi, il était un peu plus de 14 h, lorsque l’avion ayant à son bord celle qui avait quitté le Cameroun quelques jours auparavant comme vice-recteur de l’université de Bamenda, chargée de la Recherche, de la Coopération et des Relations avec le Monde des affaires.
C’est désormais auréolée de son titre de commissaire de l’Union africaine qu’elle a été accueillie par une forte délégation ayant à sa tête le ministre chargé de mission à la présidence de la République, Victor Mengot Arrey Nkongho. Parmi les personnalités présentes, de nombreux membres du parlement, dont le président du groupe parlementaire RDPC au Sénat, Chief Tabetando Ndiep Nso, de nombreuses élites de la Manyu et des amis, apprend-on.
Très émue, ses premiers mots à la presse seront de rendre grâce à Dieu. Puis la nouvelle élue va remercier le chef de l’État «qui a cru en ma candidature et qui l’a présentée en y mettant tous les moyens nécessaires». La mobilisation à son domicile au quartier Nsimeyong à Yaoundé était celle des jours de fête. Le Pr Sarah Mbi Enow y a reçu la bénédiction des élites de la Manyu, fortement mobilisée pour la circonstance.
Si elle était encore émue samedi dernier, elle semble néanmoins déjà avoir une idée claire de ce que sera son action au sein de l’organisation panafricaine. Celle-ci se décline en quatre grands axes: accélérer la mise en œuvre de la stratégie de l’Union africaine en matière d’éducation; oser des solutions alternatives aux défis technologiques, infrastructurels et énergétiques du continent; renforcer la synergie entre le monde de la recherche et le secteur productif et œuvrer pour l’entrepreneuriat des jeunes et des femmes pour un développement soutenable par le levier de l’inclusion sociale.