L'Udm, pionnier dans ces deux formations, a été créée pour combler le vide laissé par le gouvernement dans la formation médicale. Ainsi, les parents financièrement aisés qui souhaitent que leurs enfants restent au Cameroun pour étudier la médecine peuvent se permettre d'envoyer leurs enfants à UdM et de payer plus d'un million de francs CFA. Ce qui s'avère effectivement moins cher que d'envoyer l'enfant à l'étranger. À l'époque, UdM dépendait de l'école de médecine française et de l'école de pharmacie de l'université de Kinshasa. Par conséquent, la plupart des enseignants à UdM venaient de France et de la RDC, offrant une formation de haute qualité, ce qui explique la visibilité actuelle d'UdM dans la sous-région et au-delà.

Admission : À l'époque, l'admission à UdM se faisait par le biais d'un examen écrit local organisé par l'institution, qui recrutait un nombre raisonnable d'étudiants.

Évolution : Au fil des années, il y a eu un besoin d'autonomie, et le ministère de l'Enseignement supérieur a instauré une tutelle pour tous les instituts privés d'enseignement supérieur qui souhaitent délivrer un diplôme au Cameroun. Dans le processus, UdM a signé un accord avec l'université de Yaoundé 1. Désormais, les étudiants passent un examen national contrôlé par le ministère de l'Enseignement supérieur pour rejoindre UdM, ainsi qu'un examen de sortie commun avec toutes les autres écoles de médecine publiques et privées du pays.

L'implication financière est importante. Pour les filières de dentisterie et de pharmacie, avec une formation d'une durée de 6 à 7 ans et 10 candidats, cela représente plus d'un demi-milliard de francs CFA. UdM étant une institution privée avec des engagements salariaux où les enseignants sont relativement bien rémunérés, qu'attend le Pr. Fame Ndongo du Président d'UdM, qui n'est autre que le Pr. Awono Onana ? Son silence pourrait laisser penser à une conspiration visant à placer l'université sous administration gouvernementale à l'avenir.

Le problème : Depuis l'introduction de l'examen national, le ministère de l'Enseignement supérieur s'est chargé de répartir les étudiants dans les différentes écoles de médecine. Il est important de noter qu'UdM est la première institution au Cameroun à former des étudiants en odontodtomatomogie (dentisterie) et en pharmacie. Cependant, malgré la réputation d'UdM, le ministère a progressivement réduit le nombre d'étudiants attribués à UdM. En médecine, il est passé de plus de 100 à 91 ; en pharmacie, de 70 à 07 aujourd'hui ; et en dentisterie, de 60 à 03 aujourd'hui, ce qui est alarmant. UdM n'a aucun contrôle sur les candidats, et encore moins sur la sélection des candidats.

« Que fera UdM avec 03 et 07 étudiants en dentisterie et en pharmacie, respectivement ? Ne s'agit-il pas d'une tentative de forcer UdM à fermer ses portes ? Pourquoi le ministère de l'Enseignement supérieur ne permet-il pas aux étudiants dont les parents peuvent se permettre de payer les frais de scolarité de rejoindre UdM pour leur formation médicale et ainsi réaliser leur rêve ?», telles sont les grandes questions qui se posent.