Le président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), Samuel Eto'o, a mis en demeure la Confédération africaine de football (CAF) de fournir, dans un délai de 48 heures, la décision du Jury d'appel dans l'affaire référencée DC23137. Ce recours fait suite à l'exclusion de la candidature d'Eto'o au sein du Comité exécutif de la CAF, une décision qu'il conteste avec insistance.
Par l'intermédiaire de ses avocats, Samuel Eto’o a adressé un courrier au Secrétaire Général de la CAF pour exiger des explications sur ce qu'il qualifie de retard "injustifié et anormal". La demande porte sur la transmission de la décision du Jury d’appel, mise en délibéré depuis le 8 janvier 2025. Ce retard, qui dépasse déjà les délais habituels, a soulevé des interrogations légitimes de la part d'Eto’o et de ses conseillers. Ils s'inquiètent des éventuelles "manœuvres administratives" qui pourraient être à l’origine de cette situation, accusant la CAF de bloquer volontairement le processus.
Les avocats de Samuel Eto'o rappellent que la décision du Jury Disciplinaire de la CAF, statuant sur des faits similaires, avait été rendue en dix jours. Cependant, plus de quarante jours se sont écoulés sans qu'une réponse ne soit donnée pour l'appel, alimentant ainsi les doutes sur une possible "obstruction administrative".
Le retard dans la transmission de cette décision est d’autant plus préoccupant pour Samuel Eto’o que cela a directement impacté sa candidature au Comité Exécutif de la CAF. Ce rejet, non justifié jusqu’à présent, nourrit des suspicions sur les véritables motivations derrière ces délais excessifs. Eto'o considère cette situation comme une atteinte à ses droits, tant au niveau personnel que pour la Fecafoot.
Dans ce courrier daté du 13 février 2025, déjà une relance avait été effectuée sans réponse. À travers cette nouvelle mise en demeure, les conseillers d'Eto’o exigent, d'une part, la communication immédiate de la décision du Jury d’appel ou, à défaut, une explication documentée justifiant ce retard inhabituel. En cas de non-réponse dans les 48 heures, ils annoncent être prêts à engager toutes les actions nécessaires pour préserver les intérêts de leurs clients.