Le 1er janvier 2024 restera gravé dans la mémoire des Camerounais comme le jour où Julienne Ngo Som, ancienne ministre de la Condition féminine, s'est éteinte des suites d'une maladie. Cette figure marquante, qui a dirigé le ministère de l'an 2000 à 2001, laisse derrière elle un héritage significatif dans la promotion des droits des femmes.

L'actuelle titulaire du ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille a exprimé ses condoléances, soulignant la perte d'une collègue et prédécesseure engagée. Julienne Ngo Som, membre éminente du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc), a été une voix influente pour l'égalité des sexes et les droits des femmes.

Son passage au ministère de la Condition féminine a été marqué par des initiatives mémorables, dont la dénonciation de l'interdiction du port du pantalon par les femmes dans les ministères. Ce geste courageux a attiré l'attention sur les inégalités de genre persistantes et a contribué à ouvrir des discussions cruciales sur l'autonomisation des femmes dans la société camerounaise.

Nommée en 2000, elle a occupé cette fonction pendant environ un an, succédant à Yaou Aïssatou et cédant finalement sa place à Catherine Bakang Mbock en avril 2001. Au-delà de sa carrière politique, Julienne Ngo Som était une fière représentante de la communauté Ndod Nlep, située dans l'arrondissement de Messondo, département du Nyong-et-Kelle, région du Centre.

Avec le décès de Julienne Ngo Som, le Cameroun perd non seulement une ancienne ministre mais aussi une fervente défenseure des droits des femmes. Son héritage résonnera dans les combats futurs pour l'égalité et la justice sociale.