C’est désormais officiel. La présidence de la République du Cameroun annonce enfin l’arrivée du président français Emmanuel Macron. La Rédaction de Camerounweb vient de rentrer en possession d’un communiqué officiel émanant du Cabinet civil de Paul Biya.

« A l'invitation de Son Excellence Monsieur Paul BIYA, Président de la République du Cameroun, Son Excellence Monsieur Emmanuel MACRON, Président de la République Française, effectuera une Visite Officielle au Cameroun du 25 au 27 juillet 2022 », a signé Samuel Mvondo Ayolo.

Cette sortie officielle vient mettre un terme aux différentes spéculations sur l’arrivée ou nom d’Emmanuel Macron au pays de Paul Biya


Alerte : les Ambazoniens menacent de perturber le séjour de Macron


Après avoir déclaré trois jours de lock down dans les principales villes des régions anglophones, les ambazoniens menacent de perpétrer des actions terroristes dans les métropoles du pays et particulièrement à Yaoundé pendant le séjour d’Emmanuel Macron au Cameroun.

A travers des messages de propagande qu’ils diffusent à longueur de journées dans les médias sociaux, les terroristes séparatistes de la crise anglophone promettent de venger la mort de leur général récemment neutralisé par une unité d’élite des forces de défense républicaine.

Pour parvenir à leur funeste dessein, ces individus sans foi ni loi projettent une série d’attaques contre les positions de l’armée camerounaise à Nkor, département du Bui, région du Nord- Ouest.

Les assauts devraient être menés par la seconde branche armée du faux général No Pity actuellement dirigé par un de ses hommes de mains, qui s’est fortement démarqué des autres, par ses actions d’une insoutenable violence. Jusqu’ici, aucune date de l’assaille en préparation n’a été évoquée par ces bandits.

Toutefois, depuis quelques jours, des alertes aux unités de notre armée déployées dans les zones de conflits, évoquent le déferlement des vagues séparatistes à proximité de leurs positions.

A travers des motos, ils opèrent des migrations relayées aux autorités administratives et militaires par les populations. Les localités de Kumbo, actuel retranchement de No Pity selon des sources crédibles, Bosha, Waingolum, Kitiwuin, Berlem et Mbiamé où le commandant de brigade vient d’être décapité, sont les cibles d’attaques sanglantes.

De toute évidence, il est question d’un redéploiement stratégique après la mise hors d’état de nuire de plusieurs de leurs chefs de guerre par l’armée. Notamment les deux chefs terroristes tués à Ntarikon dans la nuit du 15 au 16 juillet dernier. L’objectif étant de procéder par des incursions surprises dans les postes de gendarmerie et de police de la région.

Dans le même temps, les groupes armés brandissent la menace de troubler la quiétude du séjour du président français en terre camerounaise annoncé à partir du 25 juillet prochain. Ils projettent l’usage d’engins explosifs improvisés dans les lieux de forte concentration humaine.

Des bombes artisanales qu’ils expérimentent depuis un certain moment au marché Mokolo à Yaoundé. D’autres lieux surabondamment fréquentés à l’instar des centres commerciaux, les hypermarchés appartenant aux investisseurs français sont aussi cités comme les zones à risque, renseigne une source sécuritaire.

Toutefois, il ressort des assurances du côté des forces sécuritaires où des opérations de maillage et de quadrillage qui se multiplient, permettent quotidiennement de mettre le grappin sur ces bandits et leurs complices.