Le président Paul Biya a convoqué le Parlement camerounais en Congrès pour le 2 avril 2024, une annonce qui suscite un vif intérêt au sein de la nation. Les députés et sénateurs se réuniront au Palais des Congrès de Yaoundé, siège provisoire de l'Assemblée nationale et du Sénat, pour une occasion solennelle : recevoir les vœux des membres du Conseil constitutionnel.

Cette convocation rappelle l'importance du rôle du Congrès, qui réunit les deux chambres du Parlement, dans les affaires constitutionnelles du pays. En 2018, une situation similaire s'était produite, avec la convocation du Parlement en Congrès en mars, visant à faciliter l'entrée en fonction du Conseil constitutionnel, juste avant les élections sénatoriales.

En vertu de l'article 51, alinéa 4 de la Constitution, les membres du Conseil constitutionnel prêtent serment devant le Parlement réuni en Congrès, conformément aux dispositions légales en vigueur. Cette tradition démocratique, qui renforce la légitimité des membres du Conseil constitutionnel, est un pilier de l'État de droit au Cameroun.

Le récent renouvellement du mandat de Clément Atangana et de son équipe confirme l'importance accordée par le président Biya à la stabilité et à la continuité des institutions. En garantissant une transition harmonieuse au sein du Conseil constitutionnel, le gouvernement renforce la confiance des citoyens dans le processus démocratique et juridique du pays.

Cette convocation en Congrès intervient dans un contexte où le Cameroun cherche à consolider ses institutions et à garantir le respect des principes démocratiques. Elle témoigne de l'engagement du gouvernement à maintenir l'intégrité du système judiciaire et à assurer le bon fonctionnement des organes constitutionnels, dans le respect des valeurs démocratiques et des droits fondamentaux.