Paul Biya vient de procédé à la nomination des membres du Conseil d’Administration de la Caisse de Stabilisation des Prix des Hydrocarbures (CSPH). Créée le 10 mai 1974 par décret présidentiel, avec le statut d’Etablissement public, la CSPH est doté de la personnalité civile et de l'autonomie financière. L’organisme sera réorganisé par décret présidentiel le 26 août 1998.
A ce titre, la CSPH est dotée d’une personnalité juridique et d’une autonomie financière. Elle est placée sous la tutelle du ministère en charge des prix (Ministère du Commerce).
La CSPH est classée comme un Etablissement public, bien que ses activités, son mode de gestion et de fonctionnement ainsi que celui des ses principaux partenaires ne soient pas compatibles avec ce statut.
La CSPH est dotée de la personnalité juridique et de l'autonomie financière. Elle est placée sous la tutelle du ministère en charge des prix (Ministère du Commerce). Elle a comme partenaires institutionnels, le ministère de l'Energie et de l'Eau et le ministère des Finances.
Les nominations interviennent au lendemain du scandale Glencore.
Le Conseil d’Administration de la CSPH est composé, d’un président nommé par décret du président de la République, et de neuf membres. Ces derniers sont entre autres :
• un représentant de la présidence de la République ;
• un représentant des services du Premier ministre ;
• un représentant du Ministère des Finances ;
• un représentant du Ministère chargé de l’Energie ;
• un représentant du Ministère chargé du Commerce ;
• un représentant de la Société Nationale des Hydrocarbures (SNH) ;
• un représentant de la Société Nationale de Raffinage (SONARA);
• un représentant de la Société Camerounaise des Depots Pétroliers (SCDP);
• un représentant du Groupement des professionnels du pétrole, GPP
Pour faire office d'organe de contrôle, un commissaire aux comptes est agréé conformément aux lois et règlements en vigueur, ce dernier est désigné auprès de la CSPH par decision du Ministre des Finances.
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Affaire Glencore, Biya en colère : les nouvelles ne sont pas bonnes
La question alimente aujourd’hui les débats, après la saisine de cet organisme il y a quelques temps, par l’ancien bâtonnier Me Akere Muna à l’effet de voir un peu plus claire sur ce qu’il convient aujourd’hui d’appeler affaire Glencore».
L’affaire ne cesse de secouer le landernau politique. De nombreux Insignifiants marchands déclamatoires de fausse vertu se sont même déjà érigés en donneur de leçon. Et c’est d’ailleurs chacun qui y va aujourd’hui de son de son petit commentaire dans cette affaire qui met sur le grill deux entreprises publiques camerounaises, à savoir la Société nationale de raffinage (Sonara) et la Société nationale des hydrocarbures (Snh), citées dans une affaire de pots-de-vin épinglant la multinationale anglo-suisse de négoce de matières premières et d’exploitation minière devant les tribunaux britannique et américain.
Un gros scandale de corruption qui ne concerne pas seulement le Cameroun, mais plusieurs autres Etats de la sous-région. Si I’affaire fait aujourd’hui grand bruit malgré le silence questionneur du gouvernement qui n’a fait aucune sortie officielle pour éclairer la lanterne de l’opinion publique, on peut au moins se satisfaire de ce que sur le terrain, les enquêtes soient mises en branle afin d’y voir clair.
C’est par exemple le cas de la Commission nationale anti-corruption (Conac) qui, comme l’indiquent des sources concordantes, a officiellement été saisie sur la question, non seulement à l’effet d’établir les responsabilités des uns et des autres, mais de révéler également l’étendue de ce scandale financier au niveau local.
Si le rapport des enquêteurs de la Conac reste attendu, surtout quand on sait que Glencore a déjà plaidé coupable, des langues qui ne cessent de se délier Indiquent que de nombreux agités du bocal qui veulent aujourd’hui à tout prix voir tomber les têtes pourraient cependant rester sur leur faim, compte tenu du rôle consultatif que Joue la Conac, si on s’en tient d’ailleurs à sa mission essentielle qui est tout simplement de « contribuer à la lutta contre la corruption », comme l’indique à cet effet l’article 2 du décret du 11 mars 2006 portant création de cet organisme.
En effet, placée sous l’autorité du président de la République, la Conac, organisme public Indépendant, a notamment pour mission de suivre et d’évaluer l’application effective du plan gouvernemental de lutta contre la corruption. Elle a également pour rôle de recueillir, centraliser et d’exploiter les dénonciations et Informations dont elle est saisie pour des pratiques, faits ou actes de corruption et Interaction assimilées ; non sans oublier de mener toutes études ou Investigations et de proposer toutes mesures de nature à prévenir ou à Juguler la corruption.
Sur un tout autre plan, la Conac peut également procéder, le cas échéant, au contrôle physique de l’exécution des projets, ainsi qu’à l’évaluation des conditions de passation des marchés publics ; tout comme la diffusion et la vulgarisation des textes sur la lutte contre la corruption, en Identifiant les causes de la corruption et en proposant aux autorités compétentes, des mesures susceptibles de permettre de l’éliminer dans tous les services publics ou parapublics.
Enquête
Mais en attendant que la Conac ne livre son verdict, au parlement, l’honorable Joshua Osih avait déjà demandé la création d’une mission d’enquête parlementaire afin de faire la lumière sur ce « dossier noir ».
« Mon but, en déposant une demande de résolution pour une enquête parlementaire n’est pas nécessairement pour que les gens aillent en prison. Je pense que le peuple a été spolié dans cette affaire. Glencore et tous les complices doivent apporter des réparations à hauteur du montant sinon le double avec des pénalités. Je pense que le seul chemin pour y arriver c’est le parlement », avait Indiqué le député Sdf.
Pour lui, Il ne s’agit pas d’une enquête criminelle, mais plutôt d’une enquête parlementaire. « On veut sa voir combien est-ce que le peuple camerounais a perdu. On a des moyens au niveau du parlement. Nous sommes une Institution régalienne. On peut aller contraindre Glencore d’aller payer des réparations à l’Etat du Cameroun« , va souligner Joshua Osih. Des Initiatives qui prouvent à suffire combien l’affaire est suivie au sein de l’opinion publique camerounaise.