La récente suspension de Henry Njalla Quan Junior, ancien 4e vice-président de la FECAFOOT (Fédération Camerounaise de Football), a déclenché une série de réactions au sein de l'instance dirigeante du football camerounais. Le dirigeant a publiquement critiqué Samuel Eto'o, le président actuel de la FECAFOOT, l'accusant d'attitude dictatoriale et d'échecs dans la gestion du football national. En réponse, Samuel Eto'o a choisi de s'exprimer sur Instagram, annonçant une nouvelle ère pour le football camerounais.

Dès le début de sa réponse, Samuel Eto'o soulève des interrogations : « De quel football parle-t-on ? De quelle gestion parlons-nous ? De quel mensonge parlons-nous ? ». Ces questions témoignent de l'incompréhension et de la frustration du président de la FECAFOOT face aux critiques émises à son encontre.

Il affirme que le football camerounais ne sera plus jamais le même et que les pratiques de chantage et autres comportements inappropriés n'auront plus leur place au sein de la fédération. Il déplore également que les employés de la FECAFOOT soient rémunérés alors que des problèmes persistants subsistent. Samuel Eto'o insiste sur la nécessité de redonner de l'intégrité à la fédération en écartant tout comportement douteux et en favorisant une gestion plus transparente.

Répondant directement aux critiques de Henry Njalla Quan Junior, Samuel Eto'o rappelle ses origines modestes en provenance de New Bell, un quartier de Douala, dont il est fier. Il souligne que, contrairement à certaines insinuations, il se bat pour l'ensemble des 28 millions de Camerounais et non pas pour sa propre carrière. Il insinue que les accusations de mensonge ne sont que des tentatives pour détourner l'attention des véritables enjeux.

Samuel Eto'o souligne également que l'instruction et l'analyse des faits ne signifient pas que des erreurs n'ont pas été commises. Il laisse entendre que la FECAFOOT est consciente des problèmes existants et qu'elle s'efforcera de les résoudre de manière responsable.

Cette sortie d'Instagram de Samuel Eto'o met en évidence les tensions et les dissensions au sein de la FECAFOOT. Les critiques émises par Henry Njalla Quan Junior ont ravivé le débat sur la gouvernance du football camerounais et ont suscité des réactions passionnées de la part du président actuel. Si la FECAFOOT souhaite restaurer sa réputation et se tourner vers un avenir prometteur, il est clair qu'une réforme interne et une dissociation des pratiques controversées seront indispensables.

La FECAFOOT est au cœur d'une époque de transformation, et Samuel Eto'o, en tant que président, s'est engagé à conduire cette évolution vers un football camerounais plus sain et plus prospère. Toutefois, pour que cela devienne une réalité, il faudra une collaboration entre toutes les parties prenantes, y compris les critiques constructives et les propositions de changement. Le football camerounais mérite une gestion exemplaire, et c'est ensemble que ce défi pourra être relevé.