Dans le paysage politique camerounais, une nouvelle figure émerge avec des perspectives critiques et un regard acéré sur l'avenir du pays. Éric Essono Tsimi, professeur de profession, se lance dans la course présidentielle avec la volonté de remodeler l'horizon politique du Cameroun.

Dans son récent discours, Tsimi esquisse une vision contrastante de l'actuel président, Paul Biya, qu'il décrit comme "le mourant imaginaire". Pour lui, Biya incarne une façade de santé trompeuse, déployant des scénarios de maladies puis réapparaissant comme régénéré. Tsimi souligne cette dichotomie en soulignant son propre état de santé robuste malgré son âge.

L'aspirant président qualifie l'avenir du Cameroun d'"oxymorique", mêlant la proximité apparente à l'incertitude grandissante. Il exprime son inquiétude quant à la direction du pays, évoquant une "chronique d'une mort annoncée", une référence à l'œuvre de Gabriel Garcia Marquez.

En tant que professeur, Tsimi apporte un regard différent sur la politique, s'appuyant sur son expérience professionnelle où le doute, le rejet et la critique font partie intégrante de son quotidien. Il souligne que la jeunesse, la santé et la résilience devraient être au cœur du leadership politique, mettant en avant sa propre vitalité en tant que preuve de son aptitude à assumer la présidence.

"Parle bien", une expression familière du quotidien camerounais, résonne dans l'approche de Tsimi en tant que candidat. Il considère le doute comme une force constructive et aspire à apporter des changements significatifs dans la gouvernance du pays.

Éric Essono Tsimi se positionne comme un candidat novateur, apportant une perspective critique et une ambition pour un Cameroun prospère. Alors que les élections de 2025 se profilent, son entrée dans l'arène politique pourrait apporter un souffle nouveau à la scène politique camerounaise.