• Baba Ahmadou Danpullo serait dans la tourmente
• Ses comptes bancaires seraient bloqués
• Il fait partie des hommes les plus riches de l’Afrique centrale
L’information vient d’être révélée par le lanceur d’alerte Boris Bertolt. L’homme d’affaire et milliardaire camerounais Baba Ahmadou Danpullo est dans la tourmente. Selon les indiscrétions, il vient de voir ses comptes bancaires bloqués.
« Le milliardaire BABA AHMADOU DAMPOULO est redevable vis à vis des impôts de la somme de plus de 2 milliards Fcfa (2,173,186,656 )FCFA à travers sa société de téléphonie VIETTEL. Le Receveur des impôts EVINA EYA PIERRE PAUL de la direction des grandes entreprises de la DGI a ordonné ce jour le blocage des comptes bancaires de la ste VIETTEL et de Monsieur BABA AHMADOU DAMPOULO », a publié Boris Bertolt.
« À 70 ans, Baba Ahmadou, dit Baba Danpullo (‘fils de Peul’), trône à la tête d’un empire principalement situé au Cameroun, en Afrique du Sud et au Nigeria, qui va de l’immobilier aux télécoms, en passant par l’agro-industrie et le transport aérien…Le « roi du thé » cultive la discrétion : « L’argent, c’est comme les oiseaux. Ceux-ci s’envolent aussitôt qu’il y a du bruit », aime-t-il à dire. Ces dernières années, il n’a pourtant pu échapper aux projecteurs, à cause du bras de fer qui l’oppose aux Vietnamiens de Viettel Global pour le contrôle de leur filiale Nexttel – dans laquelle Danpullo possède 30 % des parts à travers sa société Bestinver Cameroun », écrivait sur lui, Jeune Afrique, il y a deux ans.
« Au Cameroun, ce self-made-man, ancien camionneur, a en partie bâti sa fortune grâce à ses relations avec le pouvoir. Sa proximité avec le président Paul Biya, qu’il doit notamment à l’amitié qui le liait à l’ancienne première dame, Jeanne-Irène Biya, lui permet de conserver des liens étroits avec le parti au pouvoir – qu’il a la sagesse de financer – et, au-delà, avec une frange importante de l’élite politique, qui ne jure souvent que par lui.Il cultive parallèlement son carnet d’adresses africain, dans lequel Macky Sall figure en bonne place. En 2017, le chef de l’État sénégélais l’avait d’ailleurs invité au palais présidentiel, à Dakar, avant de le convaincre de rendre une visite de courtoisie à José Mario Vaz, son homologue bissau-guinéen », précisait le magazine.