Me Akere Muna intensifie ses efforts concernant l'affaire de corruption présumée impliquant Glencore au Cameroun. Rappelons que Glencore avait plaidé coupable devant un tribunal londonien pour des pratiques de corruption visant à obtenir un accès privilégié au marché en versant des pots-de-vin à des hauts fonctionnaires de la SONARA et de la Société nationale des hydrocarbures (SNH). Bien que les autorités de ces institutions aient toujours nié les accusations, la société civile a réclamé une enquête indépendante.

Me Akere Muna s'est montré très actif sur ce dossier depuis le début de l'affaire, et il met à nouveau la pression sur les deux sociétés impliquées. Il révèle avoir lu dans plusieurs médias qu'il y aurait eu une demande du directeur général de la SNH pour que le Ministre de la Justice ordonne l'ouverture d'une enquête sur les aveux de Glencore concernant les multiples pratiques de corruption avec la SONARA et la SNH au Cameroun.

Il exprime son approbation pour cette demande, mais il soulève également une autre possibilité. Me Akere Muna estime qu'il serait beaucoup plus simple pour le patron de la SNH de convoquer Glencore, avec qui ils continuent de faire affaire, et de lui demander qui sont les individus corrompus au sein de son entreprise. S'ils ne révèlent pas leurs complices, leur contrat devrait être purement et simplement suspendu. Après tout, il s'agit d'une corruption à grande échelle et il est essentiel de faire la lumière sur ces pratiques condamnables.

En réitérant son engagement dans cette affaire, Me Akere Muna souhaite ainsi faire avancer le processus d'enquête pour que justice soit rendue dans cette affaire de corruption présumée de Glencore au Cameroun. Il espère que ces nouvelles pressions contribueront à faire toute la lumière sur cette affaire et que les responsables de ces actes illégaux seront traduits en justice.