• Samuel Eto’o a été reçu par le Ministre des Enseignements Secondaires

• Au menu des discussions, l’organisation du Championnat Panafricain de Football Scolaire

• Cette rencontre intervient au moment du mouvement OTS


C’est la cellule de communication de la Fédération camerounaise de football qui a donné la primeur de l’information. Le maître des lieux a été reçu en audience officielle par un important ministre de Paul Biya. Il s’agit Madame Nalova Lyonga. Mais cette visite s’effectue dans un contexte bien particulier.

« Le président de la Fédération Camerounaise de Football, Samuel Eto'o a été reçu par le Ministre des Enseignements Secondaires Madame NALOVA LYONGA ce mardi 12 avril 2022 à Yaounde », a indiqué la Fecafoot.

Même si au menu des discussions, il s’est essentiellement agit du Championnat Panafricain de Football Scolaire, certains ont très vite fait le lien de ressortir le conteste particulier dans lequel cette importante rencontre s’est tenue ce matin.

En effet, au Cameroun, le secteur de l'éducation est perturbé depuis plusieurs mois par une grève des enseignants des établissements publics.


Au cœur de la protestation des enseignants rassemblés au sein d'un collectif dénommé "On a trop supporté", les retards d’intégration des enseignants à la fonction publique et le non, payement des rappels et des avancements.
Aujourd'hui le mouvement "on a trop supporté" exige avant tout retour dans les salles de classe, plus de 300 millions de dollars (181 milliards de FCFA) qui correspondent selon eux à la dette l’État envers les enseignants
Pour répondre aux préoccupations des grévistes, le gouvernement avait proposé d’apurer progressivement sa dette.

"Le gouvernement propose de payer au cours de l'année en cours et dès le mois de mai, 25 milliards de Fcfa , le reliquat environ 31 milliards 900 millions de FCFA sera payé au cours de l'année 2023" souligne Emmanuel Sadi, Ministre de la Communication.

Les enseignants des établissements publics ont décidé de poursuivre la grève, malgré les assurances du gouvernement. Ils insistent sur le fait que leurs revendications doivent être rapidement prises en compte nonobstant la situation dans laquelle se trouve élèves et parents qui réclament une reprise des cours à moins de trois mois des examens officiels.