Actualités of Sunday, 9 June 2024

Source: www.camerounweb.com

URGENT : le ministre Grégoire Owona écrit une lettre brûlante à Boris Bertolt

Grégoire Owona Grégoire Owona

Bonjour M. Boris Bertolt et merci pour votre diffamation à l'encontre de ma modeste personne qui "travaille pour Eto'o dans le projet que vous connaissez ainsi que contre les hautes instructions du Chef de l'Etat ".

Soit! Je ne vous connais pas, sinon à travers vos publications généralement mensongères, décousues et diffamatoires sur la toile. Je ne me permettrais donc pas de vous tutoyer comme vous faites, vous adressant à moi dans votre post.

Retenez que j’ai choisi sans aucune contrainte et par conviction d'adhérer au RDPC et le Président Biya, quelques années plus tard, m'a fait l'honneur et la confiance de me porter successivement à d'importantes fonctions. J'ai tout fait chaque fois pour mériter sa confiance et cela fait des décennies que j'ai eu l'occasion de recevoir de lui, à travers divers canaux, ses hautes instructions et bien les appliquer. Je connais donc bien et probablement mieux que vous par qui il les donne :
Par écrit d'abord, à travers ses interventions privées ou publiques, à travers son ME/SGPR très souvent, à travers le M/DCC, à travers le PM/CG aussi très souvent, à travers le VPM/SG-Rdpc aussi et les Chefs des différentes Institutions (AN et Sénat, Conseil Constitutionnel, Commission des droits de l'homme....etc...) avec qui il gouverne, entre autres. Je crois avoir toujours exécuté les hautes instructions du Chef de l'Etat chaque fois que j'ai eu le privilège d'en être instruit à travers divers canaux évoqués ci-dessus. Il n'en sera d'ailleurs jamais autrement.

M. Eto'o est un digne fils de ce pays. Par l'âge et les liens de famille, il est mon fils et j'ai le droit de le conseiller en cas de besoin mais je n'ai aucun projet avec lui, sauf probablement celui qui est dans votre tête et qui est donc imaginaire, chimérique et diffamatoire. Je reste fier de lui malgré ses erreurs pour lesquelles il s'est humblement excusé. Toute chose qui ne lui aura pas permis d'échapper à mes reproches, car à ce niveau on doit maitriser ses nerfs . Qu'ai-je fait qui soit contraire aux hautes instructions du Chef de l'Etat ? Dites nous svp! Oui dites le aux camerounais! Dites-le, vous qui pensez aimer le Cameroun plus que tous les camerounais reunis!Est-ce parceque la semaine dernière j'invitais dans une publication les protagonistes au dialogue et à la concertation que vous trouvez que je travaille contre les hautes instructions ? Pensez-vous que le Minsep et le Pdt/Fecafoot peuvent travailler efficacement pour le bien du Cameroun sans se parler, sans se voir? A travers les échanges épistolaires seulement ? Ou à travers des collaborateurs qui ne rêvent que de voir le feu s'allumer? Je réitère donc ici ce que j'ai dit : les acteurs doivent se rencontrer et se parler en mettant le Cameroun au dessus de tout.

En tant que Ministre, je reste solidaire des positions présidentielles et gouvernementales. Cela ne doit pas me faire perdre le bon sens ou d'accepter n'importe quoi. La dictature n'existe plus. Les droits de l'homme sont là. Nous sommes gouvernés par les lois et règlements, par le droit. Les libertés sont effectives. Le Président Paul Biya a intégré tout ça avec une belle dose de tolérance et de justice sociale en mettant l'homme au centre... Alors M. Boris Bertolt, informez-vous sur ce que j'ai dit au Gouvernement et au MINSEP le jour même où la crise a éclaté! Informez vous sur ce que j'ai dit à mon fils Eto'o ce même jour. Allez voir vos "alliés" pour reprendre votre propre terme. Donnez leur ce message pour qu'il en finissent avec moi, pour convaincre le Président que j'ai tel ou tel projet avec x ou y .Cette fois-ci je ne vous en voudrais pas et m'arrêterais à ce post, car vous fouinez auprès de ceux qui veulent que ça explose, que l'incendie brûle le pays, ceux là qui ont des vrais projets de destabilisation du pays. Avez-vous écouté le message qui était joint à ma publication de la semaine dernière? « nous passerons et le Cameroun restera » (dixit Paul Biya). Vous et vos alliés pourriez me destabiliser avec ma famille mais pas le pays !Ne dites donc plus n'importe quoi sur Moi. Je ne travaille pas contre les instructions du Président Biya. Je travaille pour que leur application se fasse en évitant de vivre ce qu'on voit depuis deux mois. Arrêtez de monter les uns contre les autres. Apprenez à me connaître car je ne joue pas avec le Cameroun , je ne joue pas dans les laboratoires très obscurs que vous semblez bien fréquenter. J'essaie de servir mon pays et le Président de la République en sachant que ça peut s'arrêter à tout moment et que Dieu et l'Histoire nous jugeront, mais aussi, en me rappelant à tout moment que je peux être appelé à rendre compte! Je ne suis pas fier de ce qu'on a vécu dans cette affaire alors que les protagonistes auraient pu éviter cela en se rencontrant pour quelques minutes seulement. Je dis bien quelques minutes! Si vous étiez d'accord avec moi que ces deux personnes auraient dû se rencontrer et se parler, qui selon vous devait prendre l'initiative de cette rencontre? Posez la question à vos alliés svp et donnez nous la réponse, si vous en avez convenance. Je suis certes un homme politique je crois,sachez que je ne suis ni un saint ni un enfant de choeur, dans l'action et au sein du peuple j'ai ma part de responsabilité et d'erreurs, peut-être même des fautes . Il ya donc des choses, parfois discutables que vous pouviez me reprocher sans avoir besoin d'inventer dans vos laboratoires obscurs!

Gardez donc svp vos mensonges, vos fantasmes, vos diffamations et vos élucubrations pour vous! Continuez à saper ceux qui essaient de bien travailler pour le pays et pour la politique du Président.
On aura pas besoin de convoquer un conseil d'administration pour me faire partir comme pour certains autres qui heureusement ont la pudeur de ne pas vous parler, ni vos alliés, comme moi. Cachez-vous bien dans votre exil et vos réseaux sociaux mais rappelez vous de temps en temps que le pouvoir judiciaire existe et que nous-y avons tous accès. Les réseaux sociaux n'y échappent pas, même au plan international. Moi j'ycrois.
Bon week-end !
Sans rancune.

Grégoire Owona