À quelques heures du match crucial entre le Cameroun et la Namibie, une situation sans précédent se déroule à Garoua, plongeant de nouveau le football camerounais dans une incertitude totale.

Les Lions Indomptables U20, initialement prévus comme remplaçants potentiels de l'équipe A en cas de problèmes administratifs, se retrouvent au cœur d'une controverse inattendue. Arrivés discrètement à Garoua, ils sont actuellement confinés dans leur hôtel, entourés par un important dispositif des Forces de Maintien de l'Ordre (FMO).

Selon les sources , la plus haute autorité administrative de la région du Nord aurait pris la décision d'assigner à résidence les membres de la délégation des Lions U20. Cette mesure drastique soulève de nombreuses questions sur les raisons de ce confinement forcé et sur les implications pour le match à venir.

Pendant ce temps, l'incertitude persiste quant à la participation de l'équipe A. Les passeports des joueurs seraient toujours entre les mains de l'entraîneur Marc Brys, compliquant davantage une situation déjà tendue.

Cette confusion administrative et logistique intervient à un moment critique, alors que le coup d'envoi du match est imminent. Les autorités sportives camerounaises se trouvent face à un dilemme sans précédent : quelle équipe alignera le Cameroun face à la Namibie ?

La présence massive des FMO autour de l'hôtel des U20 ajoute une dimension sécuritaire à cette crise, soulevant des inquiétudes quant aux potentielles tensions qui pourraient en découler.

À quelques heures du match, l'incertitude règne. Les supporters, les médias et même les joueurs semblent être dans l'expectative, attendant une décision officielle qui pourrait avoir des répercussions importantes sur l'avenir du football camerounais.

Cette situation ubuesque met en lumière les défis organisationnels et administratifs auxquels le football africain peut parfois être confronté. Elle soulève également des questions sur la gouvernance du sport au Cameroun et sur la capacité des institutions à gérer des situations de crise.