• La tension monte au Cameroun

• Les stadiers sont en colère

• Ils prennent d’assaut le bureau du gouverneur de la région du Littoral


Les jours passent et se ressemblent au Cameroun. Alors même que le gouvernement peine à trouver des solutions aux enseignants qui sont dans leur quatrième semaine de grève, un nouveau front s’ouvre ce mercredi à Douala. Il s’agit s'agit des stadiers du stade Japoma à Douala recrutés pour des services lors de la Can Total Énergies Cameroun 2021 qui s'est joué de janvier à février dernier au Cameroun. Selon notre source, ils sont au total 500 stadiers qui avaient été recrutés à la veille de la Can. Chacun devait percevoir comme prime la somme de 500 000 fcfa. Mais jusqu'à ce jour, aucun stadier n'a reçu un son argent, précise la source.

C’est ainsi que ces Camerounais en colère ont décidé de manifeste ce jour devant les locaux du gouverneur de la région du Littoral à Bonanjo. Les premières de ce mouvement d’humeur parvenues à la rédaction de CamerounWeb font craindre des risques de dérapage si n’est feu. Une grande fumée noire est aperçue sur le lieu de la manifestation.

Aux dernières nouvelles, des sources à la Fecafoot auraient confié aux stadiers que leurs primes ont été versées il y a longtemps à une institution à Yaoundé. Laquelle institution jusqu'ici tarde de les désintéresser.




Faux enseignants

Qui sont réellement ses hommes et femmes qui ont rencontré mardi le ministre du travail et de la sécurité sociale Grégoire Owona pour évoquer la grève des enseignants. Cette question mérite d’être posée car celui qui a été présenté à la CRTV comme le porte-parole du mouvement OTS (On a trop supporté), est en réalité un imposteur. Jean Magloire BIKEK puisque c’est de lui qu’il s’agit a déclaré à la fin e la rencontre avec le ministre Grégoire Owona que les enseignants font confiance au chef de l’Etat et reprennent progressivement le chemin des classes. Cette sortie qui met ainsi fin à la grève déclenchée il y a trois semaines, a étonné de nombreux enseignants qui respectent scrupuleusement le mot d’ordre de grève.

Après vérification, Jean Magloire BIKEK n’a jamais été un enseignant au Cameroun. L’ancien étudiant de l’Université de Maroua est en réalité un cadre administratif d’Elecam. Un tour sur Internet a permis aux Camerounais de découvrir son véritable profil. Il a été pendant de longues années, cadre administratif au ministère de l’enseignements secondaires
‘’La honte a quitté le pays! Voici le prétendu enseignant qui est passé à la CRTV pour dire que la grève est finie! Il est cadre administratif au ministère de l'enseignement secondaire! Les mêmes gens qui bloquent les dossiers et sont la cause même de cette grève!’’, s’offusque Rebecca Enonchong.

Pour le lanceur d’alerte Boris Bertolt, cet acte du gouvernement détruit définitivement le lien de confiance établi avec le corps enseignant.
« Les enseignants comprennent définitivement qu’on ne peut pas faire confiance à ce régime… Ceux des enseignants qui ont longtemps soutenu le RDPC sont dans des regrets amers… Ce pays doit renaître… », s’exclame un enseignant camerounais. « Le problème c’est que cet individu du nom de Jean Magloire Bikek est un enseignant de pacotille. En réalité il ne s’agit pas de sa fonction principale au cas où il a donné des cours.

C’est d’abord un cadre d’administration comme lui-même l’indique sur son profil LINKEDIN. Grégoire Owona a toujours été un champion des magouilles. Au grand dam de ceux qui au sein du gouvernement qui le croyaient sincère », regrette-t-il.