Dans une conférence de presse au MINAT, Konan Robert a lancé un défi judiciaire, contestant la décision de justice qui avait précédemment attribué la direction du parti à Cabral Libii.

L'information, relayée par Dr Nyamsi, révèle une tentative de reprendre le contrôle du parti politique, malgré une décision juridique claire. Konan Robert semble remettre en cause la légitimité de cette décision, suggérant des manipulations dans le processus.

Le contexte politique suggère une lutte d'influence interne au PCRN, où les enjeux dépassent la simple direction du parti et touchent aux mécanismes de pouvoir.
Bien que les détails précis restent à éclaircir, cet épisode illustre les tensions qui traversent le paysage politique camerounais.




La justice camerounaise a tranché définitivement dans le conflit opposant Konan Robert à Cabral Libii pour la présidence du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN).
Dans une décision rendue le 5 septembre 2024, le Tribunal de première instance de Kaëlé a rejeté les prétentions de Konan Robert. Le jugement déclare explicitement Robert Kona « mal fondé » dans sa demande d'annulation des résolutions du congrès de mai 2019 ayant porté Cabral Libii à la présidence du parti.

Initialement, Konan Robert contestait la légitimité de Cabral Libii, arguant que ce dernier n'était pas éligible à la présidence lors du premier congrès ordinaire, n'étant pas même membre du parti à l'époque. Cependant, la justice a systématiquement débouté ses actions.

En mai 2024, le juge des référés de Maroua avait déjà suspendu les tentatives de Konan Robert, rappelant que rien n'avait remis en cause le statut de président de Cabral Libii.

Cette bataille intervient dans un contexte de tensions internes au PCRN. Konan Robert, qui s'était récemment rapproché du RDPC et avait même affiché son soutien au président Paul Biya, se voit ainsi définitivement écarté.