Mboua Massock, figure politique éminente, a été privé de sa liberté de mouvement le 27 mars dernier, suite à son arrestation par les forces de l'ordre à Douala. L'événement a été marqué par un déploiement massif de forces de sécurité dans la ville, culminant avec l'interpellation musclée de l'activiste politique et de son épouse dans leur résidence du quartier PK13.

Selon les informations rapportées par Équinoxe TV, cette arrestation survient suite à un appel lancé par Mboua Massock à observer une "ville morte" les 17, 18 et 19 avril prochains. Cet appel s'inscrit dans le cadre de son initiative "Résistance jusqu'au but", visant à mobiliser la population pour exiger des réformes électorales et un cessez-le-feu dans les régions anglophones en proie à des troubles.

Mboua Massock, connu pour son rôle dans les manifestations de "villes mortes" dans les années 1990, a récemment plaidé en faveur d'une élection présidentielle à deux tours en 2025. Cette position et son appel à la mobilisation ont suscité des réactions vives des autorités.

Avant son arrestation, Mboua Massock aurait été convoqué par le préfet du Wouri, mais les motifs précis de cette convocation et de son arrestation demeurent pour l'instant inconnus.

Cette arrestation intervient dans un contexte politique tendu, où les revendications pour des réformes électorales et la résolution des conflits dans les régions anglophones sont de plus en plus pressantes. Les partisans de Mboua Massock dénoncent une atteinte à la liberté d'expression et appellent à sa libération immédiate, tandis que les autorités restent pour l'instant muettes sur les raisons précises de son arrestation.