Dans une récente déclaration, Xavier Messe, journaliste et analyste politique, a soulevé une question intrigante concernant le président Paul Biya du Cameroun. Messe s'étonne du nombre de livres dithyrambiques publiés sur le président chaque année, alors que ce dernier communique très rarement avec le public.

Selon Xavier Messe, les livres politiques jouent un rôle essentiel dans la perception publique d'un homme politique. Les journalistes, historiens et essayistes se penchent sur la vie et la carrière de personnalités politiques pour en tirer des conclusions, élogieuses ou non. Cependant, Messe constate que la majorité des ouvrages consacrés au président Paul Biya semblent être des éloges sans réserve.

Il souligne que Paul Biya recueille un grand nombre de livres politiques qui le flattent et lui déroulent le tapis rouge. Selon lui, même les aspects négatifs de sa gouvernance sont souvent positivés dans ces publications.

Xavier Messe exprime sa surprise face à l'idée que le silence puisse être considéré comme une vertu pour un chef d'État. Il estime que la première responsabilité d'un président est de communiquer avec ses concitoyens. Il critique le fait que le président Biya parle très rarement, parfois seulement deux fois par an, et que certains voient ces rares prises de parole comme le développement de vertus présidentielles.

Messe souligne l'importance de la communication constante d'un chef de l'État avec son peuple. Il estime que les citoyens et les observateurs politiques sont souvent contraints d'interpréter les silences du président et de déchiffrer ses discours rares pour extraire des informations.

Xavier Messe fait également valoir que dans les pays occidentaux, les hommes politiques écrivent souvent des livres pour communiquer leur programme politique et interagir avec les électeurs. Les livres leur permettent de présenter leurs idées, leurs objectifs et leur vision pour le pays.

En conclusion, Xavier Messe soulève des questions pertinentes sur la communication et la perception des dirigeants politiques. Il remet en question le silence fréquent du président Paul Biya et encourage une communication plus régulière pour établir un dialogue plus transparent entre le chef de l'État et la population.