Dans cette lettre, l'auteur adresse un message au Secrétaire d'État auprès du Ministre de la Défense chargé de la Gendarmerie Nationale au Cameroun. Il exprime ses préoccupations concernant le comportement de certains gendarmes dans le pays. L'auteur mentionne que des citoyens se plaignent du fait que certains gendarmes véreux exigent des sommes d'argent pour ouvrir des enquêtes ou émettre des avis de recherche concernant des forfaits dont les citoyens ont été victimes. Cette pratique est considérée comme une forme de corruption et d'arnaque, car les montants demandés sont souvent inabordables pour les citoyens déjà aux prises avec des difficultés économiques.

L'auteur souligne également que certains gendarmes semblent sous-traiter ces demandes de recherche à leurs collègues du Bureau des enquêtes, créant ainsi un marché pour les "avis de recherche". Il conclut en interrogeant le Secrétaire d'État sur l'existence de services monnayables au sein de la Gendarmerie, insistant sur la nécessité de clarifications pour rassurer la population.

L'auteur espère que le Secrétaire d'État enquêtera sur ces allégations et rappelle que la jeunesse et l'intégrité du Secrétaire d'État représentent un espoir pour la population camerounaise.




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Monsieur le Secrétaire d'État auprès du Ministre de la Défense chargé de la Gendarmerie Nationale,

En tant que citoyen camerounais jouissant de sa citoyenneté, je vous adresse cette courte lettre, pour d'une part, attirer votre attention sur les agissements de certains gendarmes, et d'autre part, vous mettre face à vos responsabilités.

En effet, j'ai été saisi par plusieurs concitoyens qui se plaignent du comportement de certains gendarmes véreux dans des unités de gendarmerie et au SED. Il découle de leurs récriminations que lorsqu'ils sollicitent la gendarmerie pour des forfaits dont ils ont été victimes, certains gendarmes leur exigent de verser des sommes d'argent afin qu'ils ouvrent des enquêtes et pouvoir interpeller les suspects. En français simple et facile, il s'agit de payer pour des services publics. Aussi leur est-il exigé des montants hors de portée des pauvres Camerounais qui déjà, ont du mal à satisfaire à leurs besoins élémentaires quotidiens. Le Bureau Enquêtes de la Légion de gendarmerie du Centre à Yaoundé, s'est transformé en service d'avis de recherches. Des suspects clairement identifiables, jouissant d'un statut social stable, sont sauvagement filées, puis arrêtées par des gendarmes, sans avoir été convoquées au préalable. Ces " Avis de recherche" à tout vent, sont devenus un vrai marché, même pour les gendarmes qui ne sont pas en service à la Légion de gendarmerie du Centre. Ces derniers sous-traitent des avis de recherche par leurs camarades du Bureau des enquêtes.

Ces montants oscillent entre 10 000 et 200 000 francs CFA, voire plus, et selon les "affaires". Des actes qui selon nous, s'assimilent purement et simplement à la corruption, l'arnaque, et entachent l'image considérablement l'image de la Gendarmerie.

Monsieur le Secrétaire d'État, tout en espérant que vous aurez à cœur d'instruire une enquête sur ces allégations, il serait intéressant, pour la gouverne de tous, de rassurer que le service public n'est pas payant à la Gendarmerie, et que les gendarmes sont payés par le contribuable camerounais. Les Camerounais aimeraient savoir, à toutes fins utiles, Monsieur le Secrétaire d'État, s'il existe des services spécifiques monnayables à la Gendarmerie ?

Les Camerounais attendent des clarifications sur ces préoccupations, parce que votre jeunesse et votre probité sont un espoir pour les populations.