C’est une information qui fait froid dans le dos et qui va faire parler dans les jours à venir. En effet, le cadre du MRC Olivier Bibou Nissack emprisonné à la prison de Kondengui depuis plusieurs année serait victime d’une tentative d’assassinat.
Selon les scènes décrites par le lanceur d’alerte Nzui Manto, Olivier Bibou Nissack a déjoué de justesse cette tentative d’assassinat à l’aide de poignard. Plus grave, c’est l’identité du présumé auteur de cette opération qui fait réfléchir. Il serait un proche de Maxime EKO EKO, arrêté dans l’affaire d’assassinat de Martinez Zogo.
« Le dénommé TSIGA Samuel, a été stoppé net par BIBOU NISSACK alors qu'il s'apprêtait à le poignarder. Vérifications faites, TSIGA Samuel se présente auprès de nombreux ngataman comme un proche de Maxime EKO EKO dont il a publiquement dit être le neveu.Le dénommé TSIGA Samuel est en effet arrivé depuis une semaine environ à kondengui dans le cadre d'accusations de meurtre sur la personne de son épouse.Le porte-parole du président Maurice Kamto qui a une parfaite maîtrise du self-défense a réussi à chandaliser l'agresseur avant d'alerter l'administration », a posté N'ZUI MANTO
C'est fini pour Alain Fogue et Bibou Nissack : la justice camerounaise a définitivement tranché
Les prisonniers politiques existent au Cameroun, c’est un fait qui ne peut pas être nié. Beaucoup de personnes sont arrêtées et jetées en prison pour leurs idées.
D’autres sont incarcérés pour avoir soutenu un autre homme politique que Paul Biya (leader du RDPC) ou pour avoir organisé une manifestation publique pour réclamer la démocratie qui disparaît totalement dans le pays.
Le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), un parti que préside depuis des années l’ancien ministre du gouvernement et avocat respecté Me Maurice Kamto.
L’opposant lui-même a été déjà emprisonné dans le passé, en compagnie d’autres figures importantes du parti de l’opposition comme Me Michelle Ndoki.
Ils sont accusés d’avoir troublé l’ordre public et de vouloir renverser les principes constitutionnels établis.
Actuellement, des hommes forts du parti comme Alain Fougue ou encore Olivier Bibou Nissack sont détenus, avec un procès scandaleux qui ne rend pas toujours son verdict final.
Le journaliste lanceur d’alerte Boris Bertolt informe que la justice a décidé de ne pas libérer les prisonniers politique du Mouvement pour la renaissance du Cameroun. C’est certainement une information qui risque de mécontenter Maurice Kamto et ses collaborateurs.
« La justice camerounaise s’oppose aux Nations unies qui demandent la libération des prisonniers politiques du MRC », a écrit Boris Bertolt mercredi le 25 janvier 2023.
Le Camerounais en exil ajoute que « l’appel en Habeas Corpus visant la libération immédiate de 23 prisonniers politiques du MRC a été rejeté par le tribunal de grande instance du Wouri. La requête a été jugée : "non fondée". Le collectif des avocats a 05 jours pour faire appel ».
« Cet appel s’appuyait sur les dernières recommandations du groupe de travail sur la détention arbitraire des Nations unies qui demandaient la libération des prisonniers politiques », apprend-on.
Pourtant, « les Nations unies estimaient en novembre 2022 dans leur rapport que : "leurs arrestations et détentions découlent de l'exercice de leur liberté d'expression et leur droit d'association". Et en appelait à leur libération ».
Boris Bertolt termine en disant que « les prisonniers du MRC arrêtés dans le cadre des manifestations suite aux détournements de la Coupe d’Afrique des nations (CAN 2019) et pour la paix en zone anglophone restent en prison ».