Selon des révélations du lanceur d'alerte Boris Bertolt, l'obtention de visa pour le Cameroun depuis les États-Unis serait entravée par des dysfonctionnements systémiques, laissant place à des pratiques douteuses.
Le système officiel de paiement des visas à l'ambassade du Cameroun aux États-Unis serait pratiquement inopérable. Cette situation administrative, apparemment non résolue, bloque des centaines de personnes dans leurs démarches, parmi lesquelles des investisseurs étrangers et des ressortissants camerounais.

Face à ces dysfonctionnements, un système parallèle se serait développé. Des intermédiaires, opérant dans différents États américains, proposeraient leurs services pour faciliter les paiements moyennant des commissions d'au moins 100 dollars par dossier. Ces pratiques soulèvent des questions sur la transparence et la légalité des procédures.
Les tentatives de contact avec l'ambassade restent vaines : les appels téléphoniques demeurent sans réponse. Plus préoccupant encore, l'ambassadeur Henri Etoundi Essomba, bien qu'alerté de la situation, n'aurait pas réagi selon le lanceur d'alerte.

Ces dysfonctionnements ont des répercussions directes sur l'image du Cameroun. Investisseurs, visiteurs et touristes potentiels se retrouvent confrontés à des obstacles administratifs majeurs, ce qui pourrait décourager les projets d'investissement et les visites dans le pays.

Cette situation soulève des questions sur la nécessité d'une réforme urgente des procédures consulaires, notamment en matière de digitalisation des services et de transparence dans le traitement des demandes de visa.