L’affaire fait grand bruit depuis le début de cette semaine et secoue les foras camerounais sur les réseaux sociaux.
Les autorités camerounaises ont refusé un visa d’entrée au surnommé "Blake Karde" pour avoir publié des vidéos pornographiques sur internet.
Blake Karde, ancien militaire du bataillon d’intervention rapide, -déserteur selon d’autres informations de l’armée,- n’a pas pu entrer au Cameroun, suite à une vidéo le montrant en train de tourner un film pornographique pour gays. La vidéo a vite été supprimée sur internet.
Sur internet, Blake Karde, nie les faits et avoue être hétérosexuel, « je suis victime d'une campagne dénigrement et de sabotage dans les réseaux sociaux dans le seul but de salir mon image en me faisant passer pour un homosexuel », écrit-il, en balançant une photo où on peut le voir en train de signer ce qu’il présente comme un acte de mariage. Seul bémol sur la photo, il signe seul, comme…témoin, sans son épouse.
Il fait l’objet de sarcasmes sur internet. Et d’injures en tout genre, proférées par les internautes.
Il y a quelques mois, face à la pression internationale qui accusait les autorités de faire la promotion de l’homophobie, Yaoundé affirmait que les homosexuels vivent et circulent en paix dans le pays.
Dans les faits, au Cameroun, l’homosexualité reste un délit réprimé par le code pénal camerounais, en son article 347 (bis), qui dispose, «Est puni d'un emprisonnement de six mois à cinq ans et d'une amende de 20 000 200 000 francs toute personne qui a des rapports sexuels avec une personne de son sexe ».