La première Université Camerounaise vient d’être honorée par un groupe de journalistes exerçant dans le monde entier. D’après les explications des membres du bureau de cette Association, loin d’être anodine, la récompense du travail bien éffectué résulte de plusieurs mois d’enquête et de certitude des résultats.
Pour l’ensemble du travail effectué depuis son arrivée à la tête de l’Université de Yaoundé 1 depuis 2012, l’actuel Recteur Pr Maurice Aurélien Sosso et l’ensemble de son équipe ont été récompensés par le Collectif des Journalistes d’Investigations (CJI). D’après le Président de ce Collectif Monsieur TAH Silvain, légalisée à la préfecture du Wouri à Douala, c’est au terme de plusieurs mois d’investigation couvrant l’année 2015 que la certitude d’un travail bien fait, d’un saut qualitatif important qu’aura franchi l’institution et d’une gouvernance universitaire remarquablement améliorée que la décision d’octroyer un Prix d’Excellence comme stipulé dans ses statuts aura été décidée. Comme il est de coutume, l’institution étant incarnée par un dirigeant, le Prix sera ainsi donné au Recteur de l’Université de Yaoundé 1 au cours d’une réunion coutumière de coordination avec plusieurs responsables de l’Université de coutumière de coordination avec plusieurs responsables de l’Université de Yaoundé 1.
Le Collectif des Journalistes d’Investigation (CJI) composé de 37 membres travaillant dans plusieurs organes de presse publics et privés voudrait ainsi récompenser l’effort d’amélioration de la gouvernance au Cameroun. Pour le cas de l’Université de Yaoundé 1, l’enquête qui aura permis de récompenser le Recteur de cette institution se sera basée premièrement sur l’esprit d’humanisme pratiqué depuis 2013. Ainsi recensé à l’Université de Yaoundé 1, 56820 étudiants régulièrement inscrits. En ajoutant 5800 étudiants vivant douloureusement ou étant indigents, le chiffre effarant de 62 620 étudiants pour cette Université pousse au respect car étant 2 fois supérieur au nombre d’étudiant de l’Université de Yaoundé 2 à Soa.
D’après les informations recueillies par le Collectif, les 5800 étudiants « indigents » de l’Université de Yaoundé 1 bénéficient de mesures adoucies afin de continuer leur cursus tout en s’acquittant avec des moratoires souples de leur scolarité. Une attitude qui permet aujourd’hui de ne plus voir des étudiants abandonner les études faute de moyens financiers de leurs parents pour payer la scolarité, l’hébergement, les recherches, etc.
A part ce critère d’humanisme, l’Université de Yaoundé 1, migre depuis 2013 vers l’Excellence. Actuellement 2500 étudiants sont inscrits en cycle Doctorat avec régulièrement des soutenances de thèses pour résorber et diminuer la flore estudiantine. Pour la seule année 2012, lors de l’arrivée du Pr Maurice Aurélien Sosso, 300 thèses ont été présentées devant jury. Si le quota plafonnait auparavant à 80 thèses en une année, le chiffre de 300 thèses a largement été dépassé à ce jour avec la création des écoles Doctorales au sein du Campus. Les chercheurs de l’Université étant désormais les plus prolifiques en termes de publication scientifique soit 6000 pour la seule année 2015, sont aussi productifs avec plus d’ 1 milliard et demi récoltés pour leurs recherches. Contrairement au rumeur ayant sous-tendues un détournement de la par du recteur de l’Université des retombées de ces recherches, il revient aujourd’hui après vérification que cet argent est entièrement géré par ces chercheurs. Depuis des années, les retombées ainsi glanées ont permis à plusieurs départements scientifiques de s’équiper en matériel de travail dans leurs laboratoires afin de continuer à performer.
L’arrimage au numérique
L’université de Yaoundé 1 est actuellement la seule à avoir mise sur pied une carte d’étudiant utilisée comme carte de crédit. Avec la particularité de pouvoir être utilisée pour faire des achats en ligne, des opérations bancaires, l’accès aux œuvres universitaires, etc la carte biométrique de l’étudiant de l’Université de Yaoundé 1 est l’innovation « suprême » de ce 21e siècle au Cameroun. Initiative d’un visionnaire, elle fait l’objet de beaucoup d’admiration de la part d’autres Universités nationales et internationales. Mais s’il fallait féliciter une initiative qui internationalise l’Université de Yaoundé 1, se serait sans aucun doute le campus numérique opérationnel actuellement.
D’après les données recueillies par le Collectif des Journalistes d’investigations (CJI), le numérique educatif implémenté à l’UYI permet l’accès à des plates-formes de téléchargement de cours en ligne. Ce qui a permis de dépeupler les Amphis sans diminuer les effectifs de l’UYI. D’après les enquêtes, sur les 62 620 étudiants recensés, seulement 40 000 réussissent à prendre des cours assis chaque jour. Avec 28 000 places assises et une rotation de cours bien élaborée, la direction aura permis de ne plus observer une pléthore d’étudiants debout en train de prendre des cours dans les Amphis. Avec un intranet disponible au sein des Campus sous la tutelle de l’UYI et 260 Enseignants formés pour la mise en ligne des cours, le saut qualitatif est avéré. Ainsi sur 1003 Enseignants enregistrés à ce jour avec 33 Enseignants en cours de recrutement pour un total avenir de 1036 Enseignants, les salles d’enregistrement des cours virtuelles permettent désormais d’affirmer que l’UYI s’extériorise et s’internationalise. A l’instar des Universités les plus respectées du Monde, sa mue progressive vers l’Excellence ne doit pas être stoppée pour le bien-être des Cameroun.