Actualités of Monday, 23 May 2016

Source: cameroon-info.net

Un agent des services secrets réclame 1,6 milliard à l’État

Ferdinand Ngoh Ngoh, Secrétaire Général à la Présidence Ferdinand Ngoh Ngoh, Secrétaire Général à la Présidence

Il conteste ainsi une décision de Ferdinand Ngoh Ngoh, le Secrétaire Général à la Présidence de la République.

Pierre Koumgou demande au Cameroun de lui verser la somme de 1,6 milliard de Francs CFA. Il l’a fait savoir au tribunal administratif de Yaoundé le 10 mai dernier. Le journal Kalara édition du 23 mai 2016 indique que c’est depuis le 30 septembre dernier, que cet officier de police poursuit la Délégation Générale à la Sûreté Nationale (DGSN).

Il remet ainsi en cause la décision de le radier du corps des fonctionnaires de la Sûreté Nationale. Il invite par ailleurs le Tribunal à reconnaître la nullité de cet acte, basé selon lui sur un «texte inexistant».

En fait, le 5 juillet 2013, Ferdinand Ngoh Ngoh, le Secrétaire Général à la Présidence de la République a rendu public un arrêté. Ledit arrêté mettait fin à la carrière de Pierre Koumgou. Il lui était reproché l’abandon de poste. «Les faits d’abandon de poste qui ont conduit au licenciement du policier qui se présente devant le Tribunal comme un officier de police principal datent de 2007.

Sans explication préalable ou demande expresse, il s’est absenté de son service après avoir glissé une «lettre d’information», sous la porte du bureau de son supérieur hiérarchique. Il lui laissait entendre par ce mot qu’il se rend à Yaoundé pour un bref séjour», raconte le journal.

Seulement l’officier va faire 36 jours. Soit 6 jours de plus selon le quota inscrit au-delà du délai légal d’absence qui plafonne à 30 jours d’après les textes de la police. Le journal fait savoir qu’une procédure disciplinaire avait été engagée contre lui. Le 19 avril 2012, Pierre Koumgou convoqué au conseil de discipline ne s’y est pas rendu. C’est donc une année après que la sanction est tombée.

Pour lui, la sanction de Ferdinand Ngoh Ngoh est parsemée d’irrégularités. L’une d’entre elles serait la violation de «la règle du parallélisme des formes». Il a été enrôlé dans la police par une décision du Chef de l’État. Pour cela, il revient à celui-ci de le sortir de ce corps de métier.