Ce vendredi 29 septembre 2017, après les rituels d’installation, Fomumbod Duala Charles a définitivement pris les rênes de l’arrondissement de Tonga, une localité francophone, à l’aune des vélléités de sécessions à jamais combattues par la plus grande mobilisation nationale. Le sous-préfet est chez lui au Cameroun et entend apporter sa pierre à la construction d’un bloc-pays uni, donc indivisible.
Avant de lui demander de prendre solennellement et officiellement le commandement, Oumarou Haman Wabi, Préfet du Département du Ndé, lui a jeté quelques fleurs. Dans son discours de circonstance, le supérieur hiérarchique a présenté l’homme dans son parcours élogieux, c'est-à-dire ses multiples promotions, sa formation à la prestigieuse école de magistrature de Yaoundé et son cursus académique.
Nonobstant les bonnes dispositions du représentant de Paul Biya à Tonga, Oumarou Haman Wabi s’est engagé à ne pas faillir à ses missions les plus régaliennes. Le nouveau muté trouvera auprès de lui, une disponibilité de tous les instants et un soutien on ne peut plus attentif.
Le Préfet connait l’arrondissement de Tonga comme sa paume de main. De ce fait, il a attiré l’attention à Fomumbod Duala sur ce qui peut constituer le goulot d’étranglement et qui plomberait, non seulement le développement dans l’unité administrative, mais aussi, peut être une entrave à la bonne marche de son travail. Toute chose qui n’est pas allée dans les oreilles de sourd.
Paul Biya, Marcel Niat, Jean Claude Mbwentchou, les omniprésents !
Dans toute prise de parole publique, Oumarou Wabi scande les noms de ces trois hautes personnalités du pays. Une fois de plus, ce jour qui marquait une nouvelle ère dans l’arrondissement de Tonga, le préfet n’a pas dérogé à sa propre ligne de conduite. Pour Paul Biya, il a recommandé au sous-préfet de resserrer les liens de paix et de confiance mutuelle
institués entre le Chef de l’Etat et les populations dont il a désormais la manette. Concernant la deuxième personnalité du pays, le préfet s’est fait l’agréable devoir de le remercier pour sa constante sollicitude à l’égard de tous les services publics logés dans le Département du Ndé. Dans cette veine, sa profonde gratitude a été formulée également à l’endroit de Jean Claude Mbwentchou, ministre de l’Habitat et du Développement Urbain pour son sage doigté dans l’assistance des populations du Ndé, sans discrimination aucune.
En marge de la cérémonie, le sous-préfet sortant devenu préfet du département du Faro et Déo dans la région de l’Adamaoua, s’est illustré par le même exercice. « Je ne peux pas quitter le département du Ndé sans remercier du fond du cœur, le patriarche Niat Njifenji Marcel pour son encadrement », pour Yves Bertrand Ndzana, le président du Sénat a toujours réagit favorablement à chacune de ses sollicitations. Tout en soulignant et ce pour le saluer, le dynamisme légendaire qui caractérise Jean Claude Mbwentchou.
Désiré Raphael Bitchebe, maire de la Commune de Tonga, dans son adresse de bienvenue, s’est prêté au même jeu. Le premier magistrat de la ville a qualifié le président du Sénat de « bon père de famille » et Jean Claude Mbwentchou de « grand frère soucieux et très attentionné ».
Avant, le maire décortiquait l’état des lieux de sa municipalité et en appelait à la franche collaboration avec le sous-préfet. Non sans présenter les atouts majeurs dans différents secteurs et domaines que dispose la Commune de Tonga. Pour montrer au chef de terre qu’il est chez lui, l’ingénieur de génie civil, maire, a trahi le secret de polichinelle « La commune de Tonga est une terre d’accueil. Mes frères anglophones établis ici depuis belle lurette, constituent une forte communauté qui vit en parfaite harmonie avec d’autres composantes sociologiques. Nous vivons ensemble et agissons ensemble ».
C’était l’une des cérémonies les plus courues organisées dans le Ndé. Celle-ci a eu la participation des parlementaires, élites et forces du Ndé, du gouverneur du Sud, d’un panel important de clergé de l’église catholique, des autorités traditionnelles ayant battu le rappel des troupes, des populations ayant observé un break dans leurs activités quotidiennes, des écoliers du primaire et du secondaire. Tout s’est passé dans la noblesse, dans la dignité et dans l’élégance.