Dans les coulisses, plusieurs membres du Comité central du RDPC ont décidé de prévenir un coup d'Etat au Cameroun, avant qu'il ne soit trop tard.
Pour certain, la meilleure décision est de créer une alternance fantoche et l'offrir aux Camerounais et la communauté internationale, plutôt que d'attendre que des militaires prennent la décision de déposer Biya, comme a été déposé son homologue Ali Bongo. Et ceux qui soutiennent cette idée, trouve que les militaires ne manqueront pas d'arguments pour justifier un coup d'Etat…
Mais il y a aussi au sein du RDPC, ceux qui croient encore que Biya est l'homme de la situation et veulent réaliser le rêve du plus vieux chef d'Etat en exercice: celui de mourir au pouvoir.
Pour certains analystes, Biya est pour le RDPC, ce "cancer" dont il faut se débarrasser rapidement, avant que le mal ne ronge tout le système. Pour ces penseurs en effet, les conservateurs exposent le RDPC et Biya à un coup d'Etat, s'il ne quitte pas de lui.
Franz Krause est de ceux qui pensent ainsi. Dans une publication, il dévoile le fond de sa pensée.
"Ce que l'on pouvait voir et admirer, il y a un an, le 13 septembre 2022 au Kenya, aurait pu, aurait dû avoir lieu en 2018 au Cameroun, à Yaoundé : Monsieur Kamto accompagné en président élu à la prestation de serment à «l'Assemblée nationale» comme 3è président camerounais. Mais monsieur Biya avec le concourt des services, de l'armée, de l'administration et des médias s'y est opposé et a opté pour le coup d'Etat", écrit-il.
Pour le moment, l'on apprend que le RDPC organise des congrès. L'on apprend que les sujets, y compris les plus fâcheux, seront abordés pendant ce congrès.