Actualités of Thursday, 22 February 2018

Source: www.camerounweb.com

Un camerounais raconte sa mésaventure à l’ambassade du Cameroun au Nigéria

Il est reparti très en colère Il est reparti très en colère

Pour avoir pris une photo de l'édifice, un jeune camerounais a été sermonné et interrogé pendant plus d'une démi-heure par les agents de l'ambassade du cameroun au Nigéria.

Ci-desous les faits

Bon avant de conclure que cette ruelle qui porte le nom du Fam est une preuve supplémentaire de "l'excellence des relations Camerouno-Nigeriannes" attendez que je que je vous révèle que quasiment tous les chefs d'État africains vivants ou décédés ont des rues portant leurs noms à Abuja. D’ailleurs un dictateur comme Eyadema père a tout un boulevard; ne parlons même pas d'un Sankara. Idem pour les capitales africaines. Néanmoins, Je me demande comment le fonctionnaire qui a choisi d'attribuer ce cul-de-sac à notre grabaire national a su qu'il ne valait pas mieux.

Cependant de ces quelques photos, ma favorite est celle de l'ambassade du Cameroun. Non pas celle de l'hôtel Nera qui est pourtant Mile fois plus importante pour l'histoire des relations internationales post convention de Genève. La raison est simple: cette photo ma valu d'être cuisiné pendant plus de 20 min par l'attaché militaire du haut-commissariat du Cameroun à Abuja, un Bulu, je crois, vu son accent. La raison? "L’ambassade d'un pays est comme la présidence de la république et à ce titre, il est strictement interdit de la prendre en photo. j'ai expliqué autant que j'ai pu, en Anglais d'abord puis en Français, à l'attaché militaire après l'avoir fait avec son assistant qui m'a dit qu'il est Bassa et à qui j'ai dit que je suis Mbouda, erreur capitale, puisque c'est à la suite de cela qu'il m'a ramené a l'intérieur et conduit à son chef; je leur ai donc explique a tous les deux que c'est une vielle habitude que j'ai développé depuis que je voyage dans le monde (sans blague!!) pour mes propres souvenirs et même que je me suis souvent filmé a la maison Blanche, devant la présidence des USA donc. Je crois que je n'ai jamais réussi à le convaincre lui qui a demandé que tous mes documents soient photocopies. Je crois que si j'avais mon acte de naissance sur moi il l'aurait fait photocopier aussi; tout cela en me rappelant à quelle point "la situation n'est pas bonne au pays".

Ce n'est que le lendemain, avec l'attaque d'Ekok, que j'ai vraiment compris de quoi il parlait. Cela m'a fait sourire. Biya n'a jamais été aussi en danger. La nervosité de ses services de renseignement le prouve. Le Chassement, j'en suis désormais convaincu, sera plus rapide que je ne le pensais. Le fruit est mûr; reste plus qu'à le cueillir.
Opération Terminus O' bosso.”