Cette communication vient s'ajouter à une première prise de position, survenue il y a environ trois semaines. Dans une nouvelle mise au point, le collectif des avocats de Maxime Eko Eko tiennent à souligner que le sort de leur client ne saurait être lié à celui d'aucun autre inculpé dans l'affaire de l'assassinat de Martinez Zogo.
« Le collectif des avocats de sieur Eko Eko Léopold Maxime a une fois de plus constaté que le nom de son client est associé dans les médias traditionnels et virtuels à des démarches de libération intempestives à l’initiative de pseudo-groupes d’influence inconnus de celui-ci », mentionne le communiqué.
Ainsi, face à ces « manouvres récurrentes et hautement condamnables », le collectif réitère « avec force les termes de sa précédente communication du 09 mars 2023 dans laquelle il affirmait sa totale confiance en la justice de la République ». Et rappelle à toutes fins utiles que le sort de son client n’est lié à celui d’aucun autre inculpé dans cette cause (affaire Martinez Zogo), la responsabilité pénale étant personnelle. « Le collectif se réserve en outre le droit de donner à ces agissements préjudiciables aux droits et à l’image de son client la suite légale appropriée ».
Mise au point puissante : le collectif des avocats de Maxime Eko Eko montre enfin les crocs
Le collectif des avocats d’Eko Eko Léopold Maxime sort pour la première fois depuis le début des problèmes judicaires de leur client.
Dans leur sortie, le collectif s’intéresse principalement à deux journaux camerounais : « La République » et « l’Elite ». Mais, surtout, il s’intéresse à leurs parutions respectives No 618 et No 269 du 7 mars 2023.
Le collectif précise que « sous leurs manchettes respectivement intitulées : « EKO EKO dans les crocs de la mafia » dans le quotidien « La République » et « L’EKO Broyé » dans l’hebdomadaire « L’Elite », « les journaux sus indiqués ont accordé un espace au Docteur Succès Nkongho, lequel se présente comme un ancien leader sécessionniste ambazonien reconverti et revenu dans la République grâce aux bonnes offices et actions persuasives de son client Eko Eko à l’égard duquel, cet intervenant ne tarit point les éloges, ni de propos laudateurs et dithyrambiques dont leur auteur porte l’entière responsabilité ».
Pour le collectif des avocats d’Eko Eko, leur client « n’en est ni de près, ni de loin l’auteur, ou encore mois l’instigateur de ce témoignage qu’il éprouve d’ailleurs avec véhémence ». Cette mise au point est destinée à l’opinion publique nationale et internationale et aux lecteurs de ces deux journaux « dans l’optique de la sauvegarde des intérêt » de Maxime Eko Eko.
Autre mise au point important, le collectif des avocats informe l’opinion que leur client, durant toute sa carrière, n’a jamais recruté « quelque laudateur » que ce soit ou influenceurs d’opinions, à l’effet de blanchir son image dans les journaux de la République et/ou même ailleurs sur les réseaux sociaux.
Enfin, tout en rappelant à l’opinion publique nationale et internationale de ne point accorder du crédit à toute parution et publication qui pourraient être attribués à leur client, les avocats rassurent : « le collectif des avocats, son client et tous les vrais membres de la famille Eko Eko restent sereins et font absolument confiance à la justice du Cameroun qui depuis le 03 mars 2023 est désormais saisie du dossier de procédure concernant l’affaire Martinez Zogo.»