Une véritable boucherie s’est produite il y a exactement une semaine à Bamenda, ville du pays et chef-lieu du département de la Mezam et de la région du Nord-Ouest. Finalement, le bilan fait état de plus de dix (10) personnes. Qui est derrière ce nouveau crime, c’est la question que tout le monde se pose.

Le journaliste Michel Biem Tong avance des informations choquantes par rapport à l’interrogation fait ci-dessus : « Voici Capo Daniel. Ex-porte-parole des Ambazonian Defense Forces, une milice de l’armée camerounaise. D’après nos sources proches du ministère de la Défense, Capo Daniel est payé par la présidence du Cameroun pour revendiquer les exactions de ADF sur des civils en Ambazonie ».

Le Camerounais en exil ne s’est pas arrêté là. Il cite des exactions « telles que l’assassinat du journaliste Anye Nsoh à Bamenda en mai dernier et l’enlèvement de cinquante (50) femmes à Babanki en juin dernier. Toutes attribuées aux ambazoniens par Capo Daniel. Mais nos sources indiquent que ses parrains à Yaoundé sont en colère car Capo a pris de l’argent sans faire une communication sur le massacre survenu récemment à Nacho-Bamenda ».

Peut-être qu’il est fatigué de toujours porter le chapeau sans n’avoir rien fait, ou qu’il a ramassé assez d’argent pour se faire une petite retraite sympa loin de tous casse-têtes.

La situation actuellement à Bamenda n’est pas facile. Il y a quelques heures, Nzui Manto écrivait : « Ambazonie. Chasse aux bamilékés et francophones à Bamenda ! En réponse à la mort de cinq (05) jeunes par des soldats de l’armée à Bamenda, les ambazoniens optent désormais pour un nettoyage ethnique comme l’exécution de 10 personnes majoritairement de l’Ouest il y a quelques jours.

Il est désormais question de cibler les Bamoun, Bamilékés et tout autre francophone à Bamenda. N’attendez pas que les médias ou journalistes à la solde du régime de Paul Biya vous disent la vérité sur ce qui se passe. Je répète : si vous êtes francophone du côté de Bamenda sauvez votre vie ».