Actualités of Friday, 17 December 2021

Source: www.camerounweb.com

Un chef enlevé à Bamenda, des soldats du BIR accusés

Le chef enleché à Bamenda Le chef enleché à Bamenda

• Le chef du village de Chomba a été arrêté et amené de force

• Il est recherché depuis 72heures par ses sujets et ses proches

• Personne ne sait où a été amené le chef


Des informations parvenues à notre rédaction indiquent que le chef Mista Appolo a été arrêté lui et son épouse par des homme identifiés comme des soldats.

"Le chef a été enlevé par les soldats en compagnie de son épouse depuis vendredi dernier. Leurs familles sont sans nouvelles d'eux jusqu'à ce jour, malgré leurs efforts de les retrouver. Personne ne sait où le couple se trouve", écrit une source.

Rappelons que des hommes armés ont enlevé samedi 12 décembre dernier dans le Noso, le chef traditionnel Sheteh Nelson Le Fon de Babanki. Il est détenu dans un lieu secret depuis par des individus non encore identifiés.

Personne ne sait pour le moment où se trouve le chef traditionnel Uiyuoh Nelson Sheteh, ou même s’il est encore en vie. La seule information disponible jusqu’ici est qu’il a disparu dans la journée du samedi.

Des sources concordantes révèlent tout de même qu’il a été enlevé par des hommes armés dont les identités restent inconnues. Le plus étrange dans cette affaire est qu’aucune revendication n’a été faite depuis lors. Reste que beaucoup crédibilisent la thèse d’un kidnapping perpétré par les combattants séparatistes qui sèment l’horreur et la panique dans la région du Nord-Ouest depuis quelques temps déjà.

Cette grille de lecture est bien compréhensible, lorsqu’on se souvient que les séparatistes avaient promis des représailles à l’endroit de tous les chefs traditionnels qui ont choisi d’aller aux urnes le 6 décembre dernier, à l’occasion des élections régionales.

Vue sous cet angle, on peut dire que la situation du Fon de Babanki, dans la commune de Tubah, est la conséquence logique de son engagement politique. Une preuve que les séparatistes ont pris la résolution de mettre leurs menaces à exécution. C’est le premier cas d’enlèvement signalé après la tenue des élections régionales.