Actualités of Wednesday, 26 July 2017

Source: quotidienlemessager.net

Un consortium réclame 150 milliards aux évêques de Bamenda

Les évêques catholiques à Bamenda visés par une plainte du consortium des parents d’élèves. Les évêques catholiques à Bamenda visés par une plainte du consortium des parents d’élèves.

La deuxième audience entre le consortium des parents d’élèves et les prélats (archevêque, évêques de la province ecclésiastique de Bamenda et le Rev président exécutif de la Cbc Church) n’a pas eu lieu hier lundi dernier, 24 juillet 2017 au tribunal de première instance (Tpi) de Bamenda comme initialement annoncée.

Au rôle du Tpi, une note datée du 21 juillet du président de cette instance judiciaire, la magistrate Theresa Bikele, renvoie au 25 septembre 2017, le procès qui oppose le consortium à l’archevêque Cornelius Fontem Esua et Co.

Il en est de même de l’affaire qui oppose le consortium au Rev Godwill Cham, président exécutif de la Cbc Church. On se souvient que le consortium conduit par Col Tamabang et Lt Col Terrence Sama avait porté plainte contre ces hommes d’église, prétextant qu’ils avaient refusé d’ouvrir leurs écoles et collèges après la levée du mot d’ordre de grève par les syndicats des enseignants. Il est à noter que le consortium réclame 150 milliards de dommages et intérêts aux prêtres et pasteurs incriminés.

Ouvert le 5 juin 2017 dernier, ce procès qui relève de l’inédit, avait été renvoyé au 24 juillet 2017. Le juge avait estimé recevable ce jour-là, la lettre du conseil des plaignants, Me Julius Achu.

Dans cette correspondance, l’avocat résidant à Douala, laisse entendre qu’il est malade et ne pouvait prendre part à cette première audience. Accédant à la demande de renvoi du conseil de la partie plaignante, Mme le président du Tpi de Bamenda avait infligé à ladite partie 500 mille francs de dépens pour les deux affaires.

Après ce nouveau renvoi, on espère que l’affaire reprendra effectivement le 25 septembre 2017. A moins qu’une éventuelle reprise de cours dès le 4 septembre 2017 prochain dans ces écoles et collèges confessionnels ne viennent mettre fin de façon prématurée à ce procès derrière lequel le commun des mortels voit la main du gouvernement.

Lesquels pouvoirs publics estiment que le clergé est de mèche avec les activistes de la crise anglophone.