Le général nigérian Victor Ezugwu, Commandant de l’opération «Rescue Final», a demandé le 14 décembre dernier aux combattants de Boko Haram de déposer les armes, s’ils veulent sortir vivants de cette guerre. Lors de cette communication, rapporte le quotidien Le Jour édition du 16 décembre 2016, le Commandant les a invités à profiter d'un corridor qui leur est ouvert pour déposer les armes.
En guise d’avertissement l’aviation du Nigéria a même largué deux bombes de 250 kg chacune sur des Moudjahidins dans la localité de Njimea. Selon des sources, plusieurs terroristes auraient été tués, des survivants ont même été aperçus fuyant le feu des militaires. Dans la localité de Limankara qui est un peu à l'écart du théâtre des opérations, deux kamikazes qui tentaient de forcer le dispositif des forces armées nigérianes ont été abattus.
Par ailleurs, le quotidien rapporte que dans son adresse du 14 décembre 2016, le commandant du théâtre des opérations a aussi annoncé la libération de 605 personnes. «Des hommes, des femmes et des enfants considérés comme des "otages" de la secte ont été extraits de la forêt de Sambisa en une semaine. Sur les 605 personnes, il y avait 169 hommes et 180 femmes. Le reste, soit 256 personnes, était des enfants. Le général nigérian a demandé que les nombreuses autres personnes déplacées «rejoignent les zones sécurisées», écrit le journal.
Cependant il faut noter que l’assaut à donner sur le «camp zéro» est «empêché par le mouvement du terrain». Le camp ciblé est censé abriter les «caciques de Boko Haram». Le journal explique que cela veut dire que les compagnons d’Abubakar Shekahu occupent des positions «imprenables» pour les troupes et les moyens de l'opération Rescue Finale.
Des militaires nigérians de l'opération Lafiya Dolle et des militaires camerounais du secteur n°1 de la Force multinationale mixte sont engagés dans cette «ultime confrontation» contre la secte. Mais, beaucoup de militaires nigérians refusent de se joindre aux combats.