Rien que des déboires à l’école nationale supérieure des travaux publics. Un étudiant en architecture raconte le calvaire qu’ils subissent au quotidien.
Je suis étudiant à l’ENSPT de Yaoundé filière architecture. Je fais partir de la deuxième promotion de cette filière-là. Pour la petite histoire vraiment il y'a longtemps on subit les injustices je vais le dire ainsi. On a bien commencé la formation avec les enseignants de Padova en Italie et tout allait bien mais à un moment tout a commencé à chambouler tantôt le chef de département programme des cours et après Padova nous envoies comme quoi on va faire le même cours. On leur dit que ce cours a déjà été fait quand ils nous demandent par qui on cite le nom du prof et après beaucoup de tracasserie on refait le cours.
On nous envoie des profs qui sont incapables de produire rien que le programme du cours des profs qui nous télécharges des cours dans Google et nous balance ça en pdf sans même essayer de reformule et il vient nous dicter cela en classe sans explications à un moment donné tout le monde ne cherches plus qu'à valider la salle de classe est quasiment vide à cause de cela.
Nous avons perdu le contact avec Padova. Les profs veulent venir, ont de la volonté de venir mais alors nous n’avons jamais reçu de relevé de notes depuis voilà 5 ans mais on avance nous sommes en 5e année. Nos aînés académiques poirotent à l'école, n'ont pas encore eu de thème de recherche certaines notes sont bloquées par les italiens. Les notes même du niveau 3 jusqu'ici n’ont jamais été affichés. On programme certains rattrapages sans même l'avis du prof en question.
Le directeur qui ne fait que venir nous calmer avec les mots sucrés des politiciens et rien ne va. Même si on parvient à sortir de l'école, je peux vous l'assurer cette formation est un échec parce que la majorité des cours de niveau 3, 4 et 5 qui devait être dispensé par des enseignants chevronnés sont fait par les amis du chef de département, ses amis de l’ONAC vu qu'il est vice-président de l’ONAC.