Actualités of Saturday, 15 February 2025

Source: www.camerounweb.com

Un enfant mort retrouvé dans la piscine du ministre Malachie Manaouda

Mort par noyage Mort par noyage

C'est un après-midi douloureux pour l'enfant qui a très vraisemblablement souffert le martyr avant de rendre l'âme. Et que dire des membres de sa famille qui, s'ils n'ont pas encore appris la nouvelle, seront dévastés en l'apprenant. Le corps sans vie du petit flottait à la surface quand on l'a récupéré.

La situation se déroule à Mfou, une commune du pays située dans la région du Centre, à environ 30 kilomètres de la capitale Yaoundé, c'est le chef-lieu du département de la Méfou-et-Afamba. Les lamentations ne s'arrêtent pas dans la zone, surtout pour ceux qui connaissaient le défunt.

Le corps de l'enfant a été retrouvé dans la piscine d'une villa qui appartiendrait au ministre de la Santé publique Malachie Manaouda, grande personnalité politique du pays, compte tenu de ses liens avec le président de la République Paul Biya qui l'affectionne tout particulièrement.

L'enfant en question est un élève au lycée bilingue de Mfou. Son corps sans vie a été retrouvé dans la piscine de la villa. Cette dernière est sise derrière le Wise Bilingual Institute de Mfou.

Selon nos investigations, la résidence appartiendrait au ministre susmentionné. Les habitants du coin le confirment. Seulement, compte tenu de ses occupations, Malachie Manaouda ne s'y rend pas très souvent, mais emploie quelques personnes pour que le lieu ne soit pas complètement inhabité.

Le décédé était accompagné de deux autres camarades. Ils avaient réussi à s'introduire dans la villa pour nager, apprenons-nous. Cette partie censée leur procurer du plaisir va complètement virer au drame.

Suite à l'évènement malheureux, deux des baigneurs ont pris la fuite avant d'être rattrapés plus tard. Le gardien de la résidence est un déplacé de la crise anglophone. Il a été interpelé et placé en garde à vue à la gendarmerie de Mfou où la somme de 150 000 francs CFA est exigée pour sa remise en liberté, nous signale-t-on.

Pourquoi une telle somme est-elle exigée, à quoi va-t-elle servir, ce sont autant de questions auxquelles on n'arrive pas à trouver de réponses dans une affaire où il y a mort d'une personne qui plus est un enfant.