Diaspora News of Sunday, 22 November 2015

Source: cameroon-info.net

Un gendarme camerounais otage au Nigeria libéré

Photo d'archive utilisée juste à titre d`illustration Photo d'archive utilisée juste à titre d`illustration

La nouvelle a été rendue publique le 19 novembre 2015 par le frère ainé du gendarme. Une information relayée par le quotidien Le Jour dans sa parution du lendemain. «C’est avec un grand soulagement que Valérie Etoua, frère aîné du gendarme, a annoncé hier, depuis Bakassi, la libération du maréchal des logis chef Patrice Ze».

Il était détenu au Nigéria depuis le 13 juin 2015. «Il a été fait captif dans une embarcation civile partie de Limbé pour Bakassi», souligne le journal. Si Le Jour ne renseigne pas sur les circonstances de sa relaxe, le quotidien privé rappelle en revanche que «pour sa libération, ses kidnappeurs exigeaient une rançon de 120.000.000 Fcfa au gouvernement camerounais».

Un chantage qui n’a visiblement pas fonctionné puisque Le Jour écrit que «face au refus catégorique du Cameroun de verser ladite somme, les kidnappeurs ont finalement pris langue avec la famille de l’otage». C’est ainsi que le natif d’Ebolowa a pu être libéré. Aucune information n’est donnée concernant les deux autres civils qui se trouvaient dans l’embarcation, qui avaient aussi été kidnappés.

Des semaines après sa prise en otage, Le Jour écrivait un article dans lequel le journal indiquait que les ravisseurs menaçaient d’exécuter Patrice Ze. «Lundi, 15 juin 2015, la famille du gendarme camerounais était reçue par Jean Baptiste Bokam, le secrétaire d’Etat à la défense chargé de la gendarmerie. Ce jour, le Sed avait transmis le dossier à un de ses collaborateurs. Mais depuis lors, rien n’avance, se plaint un membre de la famille. Les ravisseurs ont été mis en contact avec les responsables de la gendarmerie nationale comme ils l’exigeaient, mais la rançon n’est toujours pas payée au péril de la vie du gendarme», écrivait alors notre confrère.

Sa libération au bout de cinq mois de captivité est donc un happy-end.